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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 12:30

   

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 Question posée au Cheikh Mouhammad Ibn 'Omar Bâzmoul :

 

Nous avons lu que le prophète صلى الله عليه وسلم avait l'habitude de lire sourate Qâf comme sermon sur le minbar, et il l'a fait à maintes reprises . 


Est-ce que cela est abrogée car nous n'avons vu personne le faire? 

 

Et si c'est une Sunna abandonnée, nous aimerions aider à relancer sa pratique. 

 

Alors s'il vous plaît, pouvez nous dire comment cela doit être fait.

 

Le khatib doit il simplement commencer son sermon avec elle et finir avec elle, ou rien d'autre? 

 

Et comment doit elle être lu, comme nous lisons le Coran, embellissant nos voix, ou doit elle être lue comme un avertissement sévère?

 

Réponse :

 

De faire de Sourate Qâf le centre et le sujet d'un sermon pour quelqu'un est une Sunna qui a été abandonnée. 

 

Cela n'est pas abrogée, il s'agit plutôt de ces Sunnan qui ont été abandonnées par la plupart des khatib de nos jours, laa hawla wa laa quwwata illaah billaah.

 

Donc, il est du devoir des gens de ramener cette pratique, réciter la sourate Qâf, dans leurs sermons. 

 

Ce que je comprends, c'est que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم avait l'habitude de faire le sermon avec la Sourate Qâf, mais pas réciter avec la même tilaawah que normalement le Coran est récité, plutôt il avait l'habitude de faire un sermon avec elle, et il est entendu qu'il l'a utilisé pour se référer aux sections spécifiques de la sourate et expliquer leur signification.

 

A travers cela, l'aspect exhortation du sermon était atteint.

 

Donc, si le khatib a ajouté quelques invocations, ou prières sur le Prophète صلى الله عليه وسلم, alors cela, serait quelque chose qui rendrait le sermon plus complet, et il n'y a rien de mal à cela, à moins qu'il s'accroche à une telle pratique et estime que le sermon n'est pas valide sans elle. 

 

Il faudrait des preuves pour soutenir cela, et je ne connais aucun élément de preuve qui confirme la nullité du sermon qui n'a pas d'invocations ou de prière sur le Prophète صلى الله عليه وسلم. 

 

Mais ces actions ont été mentionnés par les savants de Usool Al-Fiqh dans leurs livres, et nous les suivons comme ils étaient plus savant que nous à ce sujet.

 

On ne peut pas arriver à la conclusion que le sermon n'est pas valide en l'absence d'invocations ou en l'absence de prière sur le Prophète صلى الله عليه وسلم

 

Si une personne commence son sermon avec khoutbah Al-Haajah, alors la prière est invoquée sur le Prophète صلى الله عليه وسلم dedans. 

 

Donc, nous ne pouvions pas dire qu'il n'a pas invoqué sur le Prophète صلى الله عليه وسلم au cours de son sermon, il a invoqué la prière sur le Prophète صلى الله عليه وسلم dans Khoutbah Al-Haajah.

 

En conclusion :

 

La récitation de la sourate Qâf dans le sermon du vendredi doit être fait comme un avertissement sévère, comme le Messager avait l'habitude de faire dans son sermon comme s'il mettait en garde contre une armée en marche. 

 

De cette façon, le sens du sermon, que c'est un avertissement, est rempli.

 

Cela doit être quelque chose pour avertir les gens et installer la peur dans les cœurs, et c'est quelque chose qui ne se fait pas par la lecture de la sourate avec une récitation magnifique.

 

Au contraire, il avait l'habitude de la lire comme un sermon, en mentionnant les sélections (choisies) de la sourate, puis très probablement l'explication de leurs significations d'une manière qui permettrait d'atteindre le but d'une exhortation et d'un sermon, d'une manière à ce que les gens comprennent qu'il s'agit d'une explication à une sélection de versets de la sourate.

 

Comme quelqu'un debout et disant: 

 

"Je donnerai le sermon avec la Sourate Qâf" , puis il se lève et récite la sourate Qâf, embellissant sa voix, puis il prétend avoir donné un sermon, en réalité, il n'y a pas eu de sermon, au contraire il a seulement récité la sourate Qâf. 

 

C'est parce que l'intention du sermon est un rappel et un avertissement sévère, et il (sermon) a un style spécifique. 

 

Il a été rapporté que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم avait l'habitude de donner le sermon comme s'il mettait en garde ses compagnons contre une armée en marche, en disant: 

 

"Ils viendront à vous le matin ou dans la nuit!" 

 

Donc, par conséquent, il n'est pas approprié de réciter avec une belle récitation, l'intention dans le sermon doit être atteint quand on lit la sourate Qâf, je veux dire que cela doit être un avertissement. 

 

Il lit certains de ses versets normalement, pas avec tilaawah (belle récitation), avertissant et faisant peur aux gens avec elle, puis il explique quelques-unes des significations, puis il procède comme ceci tout au long du reste du sermon.

 

Et il n'y a rien de mal à répéter le sermon de cette manière plus d'une fois, et Allah sait mieux.

 

tiré de la cassette numéro AAMB024, daté du 1423/7/18.

Pour bakkah.net

copié de twitter.com/Minhajsunna

Cheikh Mouhammad Ibn 'Omar Bâzmoul

 

Source

 

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 14:14

 

 

Un peuple qui ne connaît Allah que pendant le ramadan ?
Sheikh Ibn ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz (Qu'Allah lui fasse miséricorde)

 

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Un peuple qui ne connaît Allah que pendant le ramadan ?
Sheikh Ibn ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz


Télécharger l'audio


Question :

Est-ce que cette parole : « Jamais ne réussira un peuple qui ne connaît Allah que pendant le ramadan ! » est un récit prophétique [hadith] ?."


Réponse :

Ceci fait parti [en réalité] des paroles rapportées de nos prédécesseurs [Athar]. En effet, certains d’entres eux furent questionnés au sujet des gens qui adorent [Allah] et qui montrent plus de dévotion pendant le mois de ramadan puis aussitôt le mois passé, ils délaissent tout. Ils en dirent alors « Quel mauvais peuple, ils ne connaissent Allah que pendant le Ramadan ! »

En effet, [cette parole] est juste envers eux s’ils délaissent par la suite leurs obligations, mais si au contraire, ils manquent un peu de dévotion alors non, cela ne l’est pas. Cette parole vise ceux qui délaissent leurs obligations après le mois, à l’exemple de ceux qui accomplissent la prière pendant le Ramadan et la délaisse en dehors de ce mois…alors il est tout à fait juste de dire d’eux qu’ils sont un " mauvais peuple " car ils ont renié leur Foi par cet acte. Délaisser la prière est un acte de mécréance !

Par contre, s’ils manquent un peu de ferveur et délaissent certaines adorations [additionnelles] qu’il est préférable d’effectuer durant ce mois, alors ceci ne relève pas d’une grande importance. Car il est bien connu que pendant le Ramadan, les gens multiplient les actes de dévotion en accomplissant diverses adorations [additionnelles]…faire des dons [Sadaqat] et autres bonnes actions similaires…

Si quelqu’un laisse paraître de la paresse pendant le ramadan quand à l’accomplissement de certaines adorations [additionnelles], alors il n’est pas concerné par cette parole : " mauvais peuple ".

[Fin de la réponse du Sheikh]

Source : www.binbaz.org
Fatwa n° 19317 - Nour 'al Ad-Darb - de Sheikh Ibn ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz (Qu'Allah lui fasse miséricorde).
Traduction rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy

 

Source

 

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 20:00

Le mois de chawwâl

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(Traduction rapprochée de l'image :

Le messager d'Allah (paix et bénédiction soient sur lui a dit :

« Celui qui jeûne le mois de Ramadan, puis le fait suivre du jeûne de 6 jours du mois de Chawwal, est considéré comme s'il avait jeûné toute l'année. »

Rapporté par Al Boukhâri.)


Que les prières d’Allah et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses compagnons !

D’après Muslim, selon un Hadith rapporté par Abû Ayyûb el Ansârî (qu'Allah l'agrée), le Prophète (paix sur lui) a déclaré : « Quiconque jeûne le mois de ramadan auquel il fait suivre six jours de chawwâl, c’est comme s’il avait jeûné toute l’année. »[1]

Certains anciens ont ainsi encouragé à jeûner six jours au cours du mois suivant le ramadan, mais ils se divisent en trois opinions concernant la façon de les accomplir. Les uns assument qu’il faille les jeûner consécutivement, dès le début du mois. D’autres disent qu’il n’y a aucune différence entre les jeûner consécutivement ou bien les répartir à travers le mois. D’autres disent enfin qu’il ne faut pas les jeûner tout de suite après l’Aïd étant donné que les fidèles consacrent les premiers jours de la nouvelle lune à boire et à manger. Il est possible toutefois de les faire trois jours avant ou après la pleine lune.

Au demeurant, ce dernier avis est le moins proche de la vérité. La plupart des savants en effet, ne voient pas d’inconvénient à ce que l’on jeûne le lendemain de l’Aïd. Il est conseillé de jeûner le mois de chawwâl en entier, car il faut savoir que ce mois jouit des mêmes mérites que celui de cha’bân, sachant que ces deux mois encadrent celui du ramadan. Apparemment, il y a plus de mérite à jeûner durant ces deux périodes que durant celles des mois sacrés.

Or, jeûner tout le ramadan auquel on ajoute six jours de chawwâl équivaut à jeûner toute l’année, étant donné qu’une seule récompense en vaut dix comme nous l’explique le Hadith de Thawbân, selon lequel le Prophète (paix sur lui) affirme : « Faire le ramadan équivaut à dix mois de jeûne et faire six jours ensuite équivaut à deux mois de jeûne ; cela correspond à jeûner une année entière. » [2]

 

En outre, il y a plusieurs avantages à jeûner chaque année les six jours de chawwâl pour les raisons suivantes :

- Ces six jours effectués en plus du mois des jeûneurs permettent de jouir d’une récompense équivalente à une année entière de jeûne comme nous l’avons vue.

- Le jeûne pendant cha’bân et chawwâl est comparable aux prières surérogatoires rattachées aux prières obligatoires (Sunan e-Rawâtib). Il permet de compenser les carences et les erreurs qui ont eu lieu au cours du mois prescrit. Les actions obligatoires sont renforcées ainsi le Jour de la Résurrection par les actions volontaires.

- Ces six fameux jours sont le signe que le jeûne fut accepté par Allah, car ils offrent à Son serviteur de faire suivre une bonne action par une autre. Comme certains anciens le disent : la récompense d’une bonne action est de la faire suivre par une autre bonne action. Faire suivre une bonne action par une autre est le signe que la première fut acceptée de la même façon qu’une mauvaise action effectuée après une bonne action est le signe que celle-ci fut refusée.

- Prendre l’habitude de jeûner six jours après l’Aïd, qui correspond au jour où les récompenses sont distribuées aux jeûneurs, est une façon de remercier le Seigneur (I) d’avoir concédé à Ses serviteurs une telle faveur. C’est pourquoi, Allah (le Très Haut) ordonne aux fidèles de L’évoquer à voix haute le jour de l’Aïd, par reconnaissance envers Lui, à travers le verset : (Afin que vous finissiez ses jours et que vous proclamiez la grandeur d’Allah ; ainsi serez-vous reconnaissants).[3] À travers six jours de jeûne, le fidèle exprime sa gratitude envers Son Seigneur pour lui avoir permis d’accomplir le jeûne, pour l’avoir aidé à le jeûner en entier, et lui avoir pardonné ses péchés.


Si tu ne fais pas suivre tout bienfait de Ton Seigneur Par une bonne œuvre, c’est un manque de reconnaissance.


L’individu doit remercier Allah pour lui avoir offert de jouir d’un bienfait terrestre ou spirituel. Cet acte de reconnaissance lui-même dont il fait preuve nécessite un autre acte de reconnaissance, car c’est Allah qui lui a concédé de le faire. Cette reconnaissance entre dans un cycle sans fin qui nous oblige à reconnaître notre incapacité à remercier le Tout-Puissant comme il se doit, comme le dit le poète :

Si reconnaître Son bienfait est un autre bienfait
Je me dois donc pour cela le remercier
Car si ce n’était Sa faveur, comment le remercier
Au cours de toute une vie et de longues années

Par contre, sombrer dans les péchés après le ramadan est une façon de renier les bienfaits d’Allah. L’individu qui projette de revenir à ses mauvaises habitudes une fois le mois terminé, verra son jeûne refusé et les portes de la Miséricorde lui seront fermées.

- Les actes de dévotion dont le fidèle fait preuve au cours du jeûne ne doivent pas s’achever à la fin du mois, mais elles doivent se prolonger jusqu’au dernier souffle de vie. Malheureusement, bon nombre de gens attendent avec bonheur la fin du mois bénit qui commence à leur peser et devenir long. Il est certain qu’un tel sentiment n’invite pas à reprendre aussitôt le jeûne. Tandis que celui qui retrouve avec entrain la joie de son abstinence juste après l’Aïd, démontre qu’il ne se lasse jamais d’adorer Allah à travers cette abstinence.

« "Certaines gens redoublent d’efforts dans l’adoration pendant le ramadan", fit-on remarquer à Bishr !
- "Quelles mauvaises gens sont-ils !" S’exclama-t-il, "ils ne connaissent vraiment Allah que pendant le ramadan ! Le vertueux est celui qui se voue à l’adoration et qui fait des efforts toute l’année." »

Par ailleurs, il faut d’abord récupérer les jours non jeûnés durant le ramadan avant de jeûner les six jours de chawwâl qui sont surérogatoires. Il vaut mieux se décharger de sa dette le plus tôt possible d’autant plus que celle-ci a un statut plus important. Les savants ont des avis différents au sujet de savoir s’il est autorisé de jeûner des jours de jeûne volontaires avant les jours non jeûnés durant ramadan qui sont obligatoires. Même si cela est autorisé, l’intérêt à jeûner les six jours de chawwâl est de les jeûner après avoir jeûner le mois bénit entièrement. Ainsi, la récompense prévue pour ces six jours concerne celui qui a consacré tout le mois précédent au jeûne. Pour celui qui aurait manqué certains jours –indépendamment du fait qu’il soit excusable – il n’aura pas une récompense équivalente à une année de jeûne s’il ne les récupère pas avant d’entamer le jeûne spécifique à chawwâl. Le mieux, c’est donc de consacrer les six jours de chawwâl après avoir récupéré tous ses jours manquants afin de récolter la récompense prévue pour celui qui effectue tout le ramadan, et auquel il fait suivre six jours surérogatoires.

Le fidèle est en perpétuelle dévotion jusqu’à ses derniers instants. Selon el Hasan, Allah n’a fixé aucun terme à l’adoration en dehors de la mort, il s’est inspiré ensuite du verset suivant : (et adore Ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la conviction (la mort)).[4] Ainsi, les années, les mois, les jours et les nuits sont des repères temporels pour les bonnes œuvres. Cependant, les années s’écoulent vite et le temps met un terme à toute chose en dehors de Celui qui l’a créé et qui a consacré certains mérites à certaines périodes de l’année, car Il est l’Eternel qui ne meurt pas. Il est le Dieu des hommes à tous les instants, Il surveille et Il est Le témoin des œuvres de Ses créatures. Gloire à Celui qui a offert à Ses serviteurs diverses occasions pour Le servir et dans le but de les envelopper de Ses bienfaits immenses grâce à une générosité qui Lui est infinie.

Après en avoir terminé avec ses trois nobles mois dont le premier est le mois sacré de rajab, et dont le dernier est le mois du jeûne, l’adorateur se tourne vers une nouvelle aventure non moins palpitante, qui se concrétise à travers le pèlerinage. Le fidèle passe ainsi d’une saison à l’autre pour se consacrer aux divers rituels qui lui sont prescrits ; il évolue ainsi dans une atmosphère de dévotion qui lui permet de se rapprocher de Son Maître par son cœur qui baigne entre la crainte et l’espoir. L’amant ne se lasse jamais de se dévouer à Son Maître à travers des actes volontaires et n’a d’autre ambition que d’obtenir Sa satisfaction.

 

L’amant ne veut rien d’autre que plaire à son Bien-aimé
Et il se soumet ainsi à tous les dévouements

 

Une bonne action qui vient après une mauvaise l’efface, une bonne action qui suit une bonne action est encore meilleure. Il est exécrable de faire effacer une bonne action par une mauvaise. Un seul péché après le repentir est pire que soixante-dix péchés avant, car la rechute susceptible d’entraîner la mort, est pire que la maladie elle-même.

Jeunesse repentante ! Il ne faut plus prendre le sein des passions après le sevrage. Il faut simplement supporter la période difficile du sevrage. En passant cette épreuve, vous trouverez que la saveur de la foi est plus exquise que les passions, car Allah rend en mieux à quiconque sacrifie une chose pour Son Visage : (Si Allah voit un bien dans vos cœurs, Il vous donnera une meilleure chose que celle qui vous a été enlevée et vous pardonnera vos péchés).[5] Mais ce discours s’adresse aux jeunes ! Quant au vieil homme qui replonge dans la faute à la fin du ramadan, sa situation est bien plus grave, car un jeune au moins espère toujours se repentir à la fin de sa vie, bien qu’il ne soit pas à l’abri de se faire surprendre par la mort. De sa barque, un vieil homme voit déjà la berge de l’île funeste qui l’attend au loin, sur quoi peut-il alors reposer ses espoirs !


Que les prières d’Allah et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses Compagnons !

Adaptation de : Latâif el Ma’ârif fîmâ el ‘Âm min el Wazhâif d’ibn Rajab.
Par : Karim Zentici

 

Le bureau de prêche de Rabwah (Ryadh)

www.islamhouse.com

L’islam à la portée de tous !

 


 

[1] Rapporté par Muslim (1163), e-Tirmidhî (759), et Abû Dâwûd (2433).

[2] Rapporté par Ahmed dans son Musnad (5/280) et ibn Hibbân dans e-Sahîh (5/288) ; Sheïkh el Albânî l’a mentionné dans Sahîh e-Jâmi’ e-Saghîr (3851).

[3] La vache ; 185

[4] El Hijr ; 99

[5] Le butin ; 70

 

 

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 10:00

 

 

 

 

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 10:00

 

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(Traduction de l'image: Qu'Allâh accepte de nous et de vous prières et oeuvres)

 

Allâh a disposé plusieurs règles sur « al-’Aîd » qui sont :

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 bullet hot  Qu’il est fortement recommandé que les gens fassent le « takbîr » [glorification d’Allâh] pendant la nuit de « al-’Aîd », du coucher du soleil du dernier jour de Ramadhân jusqu’à ce que l’imâm vienne accomplir la prière.

La façon de faire le « takbîr » se présente comme suit :

« ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, La ilaha illa ALLâh, ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, wa LiLLeh il-Hamd » [1]

Ou dire trois fois comme ceci :

« ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, La ilaha illa ALLâh, ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, wa LiLLeh il-Hamd »

Et tout cela est permis.

Et il leur est demandé que les voix soient élevées pour ceux qui récitent ce « Dhikr », dans les marchés, les mosquées et les maisons, mais les femmes ne doivent pas élever leurs voix.

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bullet hot   Qu’il mangent un nombre impair de dattes avant de sortir pour la prière de « al-’Aîd », car le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) n’a pas entamé le jour de « al-’Aîd » jusqu’à ce qu’il eût mangé un nombre impair de dattes.

Il doivent se limiter à un nombre impair comme le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) l’a fait.

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bullet hot   Ils doivent porter leurs meilleurs vêtements, et cela est pour les hommes.

Quant aux femmes, elles ne doivent pas porter de beaux vêtements quand elles sortent pour le lieu de prière de « al-’Aîd », car le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit :

« Laissez-les sortir de manière décente » [2]

cela veut dire : dans des vêtements habituels [coutumiers] qui ne sont pas des vêtements extravagants. Il est interdit [Harâm] pour elles de sortir parfumées et maquillées.

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bullet hot  Il est recommandé selon certains savants que les gens fassent le « Ghousl » [les grandes ablutions] pour la prière de « al-’Aîd », parce qu’il est raconté sur le sujet que certains anciens l’ont fait.

Les grandes ablutions pour « al-’Aîd » est recommandé, comme il est prescrit pour le la prière du vendredi parce que l’on va rencontrer des gens.

Et si les gens font le « Ghousl » pour cette occasion, alors cela est bon.

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bullet hot   La prière de « al-’Aîd ».

Les Musulmans se sont unanimement consentis sur le fait que la prière de « al-’Aîd » est légiférée.

Certains parmi eux disent : c’est une Sounnah.

D’autres disent : c’est une obligation communautaire.

Et d’autres encore parmi eux disent : c’est une obligation individuelle, et que celui qui l’a délaisse est un pécheur.

Ils ont cité comme principe le fait que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a ordonné aux femmes vierges et [les femmes] célibataires, ce qui veut dire, celles qui ordinairement ne sortait pas, d’assister à la prière de « al-’Aîd », mais que celles qui avaient leurs règles [al-Haydh] devaient rester loin du lieu de prière, car il n’est pas permis [à une femme] ayant ses règles de rester dans la mosquée ; il lui est certes permis de traverser [la mosquée] mais pas de s’y installer.

Ce qui me semble le plus évident sur la base de preuve, c’est que [la prière de « Aîd »] est une obligation individuelle, et qu’il est obligatoire à chaque homme d’assister à la prière de « al-’Aîd » à l’exception de ceux qui ont une excuse valable.

Et cela est aussi la position de SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh).

[...]

L’imâm récite dans la première rak’ah : 
« Sabbih isma rabbika al-A’ala » [3] et dans la deuxième rak’ah : « Hal atâka hadîth ul-ghâchiyah » [4].

Ou il peut réciter la Sourate « Qaf » dans la première Raka’ah et la Sourate « al-Qamar » dans la seconde.

Les deux choix ont été authentifiés dans des traditions provenant du Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam).

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bullet hot   Quand la prière du vendredi et « al-’Aîd » tombent le même jour, la prière de « al-’Aîd » doit être maintenue, comme doit être maintenue la prière de « al-Djoumou’ah », comme l’indique le sens apparent du hadîth de an-Nou’mân Ibn Bashîr rapporté par Muslim dans son Sahîh. Ceci dit, ceux qui assistent à la prière de « al-’Aîd » avec l’imâm peuvent aussi assister à [à la prière] du « Djoumou’ah » s’ils le souhaitent, ou ils peuvent prier la prière du zénith.

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bullet hot   Parmi les règles de la prière de « al-’Aîd », et cela d’après un grand nombre de gens de science, si une personne vient au lieu de prière de « al-’Aîd » avant que l’imâm ne vienne, il doit s’asseoir et il ne doit pas prier deux Raka’ah, car le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a prié « al-’Aîd » en deux Raka’ah, et il n’a pas fait de prière ni avant ni après. [5]
 
D’autres parmi les gens de science sont d’avis que quand une personne vient [à la prière de la fête] elle ne doit pas s’asseoir avant d’avoir accomplit deux raka’ah, car le lieu de prière de « al-’Aîd » est une mosquée, c’est la preuve de l’interdiction pour les femmes qui ont leurs menstrues [de s’y rendre], donc cela relève du même jugement que pour la mosquée, ce qui indique que [le lieu de prière de la fête] est une mosquée.

Ce qui entre dans la signification générale de la parole du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) : 

« Si l’un de vous entre dans la mosquée, qu’il ne s’assoit pas avant d’effectuer deux Raka’ah ».
 [6]

Quant au fait que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) n’a pas fait de prière ni avant ni après la prière de « al-’Aîd », cela est dû au fait qu’il arrivait quand la prière [de la fête] avait commencé.

Ainsi donc, il est démontré que nous devrions prier les deux unités de prière de salutation de la mosquée sur le lieu de prière de « al-’Aîd », comme pour ce qui est du cas de toutes les mosquées, car si nous supposons du hadîth qu’il n’y a pas de prière de salutation de la mosquée pour le jour de « al-’Aîd », alors nous dirions qu’il n’y a pas pour la prière du Vendredi de prière de salutation de la mosquée , car quand le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) est arrivé à la mosquée du vendredi, il faisait le sermon ensuite il priait les deux Raka’ah, et puis il priait la Sounnah régulière du Vendredi dans sa maison, il n’a donc pas fait de prière ni avant ni après [à la mosquée].

Ce qui paraît vraisemblablement le plus juste est que nous devrions prier sur le lieu de prière de « al-’Aîd » les deux Raka’ah comme salutation de la mosquée, et avec cela nous ne devrions pas réprouver untel ou untel sur cette question, car c’est une question sur laquelle existe des divergences [de la part des savants].

Il ne doit pas y avoir de blâme sur les questions qui sont matière à divergence [de la part des savants], à moins qu’il y ait un texte clair fait de toute clarté.

De ce fait, nous ne devrions pas réprouver celui qui prie la salutation de la mosquée, comme nous ne devrions pas réprouver celui qui s’assied sans prier.

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bullet hot   Parmi les règles du jour de « al-’Aîd », il y a « ’Aîd al-Fitr » où l’on doit donner, en ce jour, « Zakât al-Fitr ».

Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a ordonné qu’elle devrait être sortit avant la prière de « al-’Aîd ».

Il est permis de la sortir un ou deux jours avant cela, sur la base du hadîth de Ibn ’Oumar (radhiallâhu ’anhu) rapporté par al-Bukhârî :

« [...] Il la donnait un ou deux jours avant la fête de rupture [al-’Aîd]. » [7].

Et si celle-ci est sortit après la prière de « al-’Aîd »
, elle n’est pas considérée comme « Sadaqat al-Fitr », sur la base du hadîth de Ibn ’Abbâs : 

« Quiconque la paie avant la prière, c’est une Zakât al-Fitr, et quiconque la paie après la prière, c’est une aumône parmi les aumônes. »
 [8].

Il est interdit de reporter cette « Zakât al-Fitr » jusqu’à après la prière de « al-’Aîd ».

Si celle-la est reporté sans excuse, c’est une Zakâh qui n’est pas acceptée, mais si la personne à une excuse valable tel que le voyage, et qu’elle n’a rien à donner ou personne à qui donner, ou qu’elle attend que sa famille la paie et qu’ils [sa famille] attendent qu’elle la paie, dans ce cas elle devrait la sortir quand cela s’avère être facile pour elle, quand bien même cela serait fait après la prière, et il n’y a aucun péché sur elle, car elle a une excuse.

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bullet hot   Les gens doivent se féliciter les uns les autres, mais le plus souvent cela se traduit par des comportements interdit de la part de beaucoup de personnes, au point que quand des hommes entrent dans les maisons, ils serrent la mains aux femmes dévoilées sans la présence de mahrâm [personne avec qui la femme ne peut se marier].

Certaines choses blâmables peuvent être pires que d’autres encore.
 
Nous voyons certaines personnes dénoncer ces gens là en refusant de serrer la main à ceux qui ne sont pas leurs mahrâms, mais ce sont bien eux [ceux qui serrent la main] qui sont injustes non pas ces personnes [qui refusent de serrer la main].

Et ce sont eux [ceux qui serrent la main] qui créer cette fracture, non pas ces autres personnes.

Mais il leur est obligatoire d’expliquer et de leur dire d’interroger des personnes de confiance parmi les gens de science [afin qu’ils vérifient ces actions].

Elles doivent leur dire ne pas se mettre en colère et de ne pas suivre les coutumes de leurs pères et aïeux, car ce n’est pas une interdiction permise ni même une permission interdite.

Elles se doivent de leur expliquer que si elles font cela, elles seront comme pour qui Allâh à dit (traduction rapprochée) :
 
« Et c’est ainsi que Nous n’avons pas envoyé avant toi d’avertisseur en une cité, sans que ses gens aisés n’aient dit : Nous avons trouvé nos ancêtres sur une religion et nous suivons leurs traces. » [9]
 
Certaines personnes ont comme habitude de sortir au cimetière le jour de « al-’Aîd » afin de passer les félicitations aux occupants des tombes, mais les occupants des tombes n’ont aucun besoin de toutes ces félicitations, car elles ne jeûnent pas ni ne prient.

La visite des tombes n’est pas spécifique au jour de « al-’Aîd » ou au vendredi ou tout autre jour.

Il a été prouvé que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a visité les tombes le soir, comme mentionné dans le hadîth de ’Âisha rapporté par Muslim.

Et le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit :
« Visitez les tombes car elles vous rappelleront l’Au-delà. » [10]

[...]

La visite des tombes est un acte d’adoration, et les actes d’adoration n’ont pas lieu d’être à moins qu’ils soient conformes à la Loi Islamique.

Certes le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) n’a pas spécifié le jour de « al-’Aîd » pour la visite des tombes, donc nous ne devons pas le spécifier non plus.

fdg
bullet hot   Que les hommes le jour de « al-’Aîd » s’embrassent les uns les autres, il n’y a pas de mal à cela.

Que les femmes embrassent leurs « Mahrâms » [personnes avec qui elles n’ont pas le droit de se marier] il n’y a pas de mal.

Cependant, des savants le désapprouvent si ce n’est pour la mère que l’homme embrasse sur la tête ou le front, de même pour sa fille.

En dehors de ces deux catégories de personnes parmi les « Mahrâms » l’embrassade doit se faire sur les joues, cela est plus saint.

fdg
bullet hot   Il est prescrit pour celui qui sort pour la prière de « al-’Aîd » d’aller par un chemin et de revenir par un autre, en suivant l’exemple du Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) [11].

Cette Sounnah [tradition] ne s’applique pas aux autres prières, ni pour le vendredi ou pour toute autre prière, elle est spécifique à « al-’Aîd ».

Certains savants voient que cela est aussi légiféré pour la prière du vendredi.

Ceci dit, la règle en la question est que : 

« Toutes actions qui trouve sa raison à l’époque du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) et qu’il n’a pas fait, et qui est prise comme un acte d’adoration est considérée comme une innovation parmi les innovations. »
 [12]

Notes
[1] Qui veut dire : « Allâh est le plus Grand, Allâh est le plus Grand, il n’y a de dieu si ce n’est Allâh, Allâh est le plus Grand, Allâh est le plus Grand, et toutes les louanges sont à Allâh »
[2] Rapporté par l’Imâm Ahmad, Abû Dâwoud
[3] Coran, 87
[4] Coran, 88
[5] Rapporté par al-Bukhârî - n°964
[6] Rapporté par al-Bukhârî - n°444
[7] Rapporté par al-Bukhârî - n°1511
[8] Rapporté par Abû Dâwoud et al-Hâkim qui a dit : « C’est un hadîth authentique selon les conditions de al-Bukhârî » et authentifié par SHeikh al-Albânî dans « Sahîh Abî Dâwoud - n°1420 » qu’il considère comme bon.
[9] Coran, 43/23
[10] Rapporté par Muslim - n°978
[11] Rapporté par al-Bukhârî - n°986
[12] Madjmu’ Fatâwa de Ibn ’Uthaymîn, 16/216-222

manhajulhaqq.com

http://3ilm.char3i.over-blog.com/article-36282063.html

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn ’Outheymine

 

 

 

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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 10:00

 

 

Sheikh Ibn ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz (Qu'Allah lui fasse miséricorde)

  Al fajr Jannati

 

 


Au Paradis, il y a une porte, dite "Ar-Rayyân"
Sheikh Ibn ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz


Télécharger l'audio |


Question :

D’après ce qui a été rapporté dans le hadith suivant sur le fait « qu’il y a une porte, dite "Ar-Rayyân" par laquelle entreront les jeûneurs » *, cela signifierait-il que « les jeûneurs » désignés ici sont ceux qui jeûnent le mois de ramadan uniquement ou alors se sont ceux qui jeûnent les journées par actes méritoires (sounan) tel le que lundi et le jeudi, ainsi que trois jours consécutifs par mois [ayam al bayd], pouvez-vous nous éclairer [à ce sujet] et qu’Allah vous en récompense !

 

Réponse :

On désigne par " les jeûneurs " [dans ce récit] ceux qui jeûnent l’obligation [Al Farida], ceux qui tentent de jeûner…l’obligation [Al Farida], tel le ramadan et bien entendu les autres jours qu’Allah nous à imposé en rattrapage des journées de jeûne manquées et ceux qui sont dues. Ces gens là, auront à leur disposition une porte, dite "Ar-Rayyân" par laquelle ils entreront. S’ils entrent [par cette porte], ce ne sera que par priorité mais s’il s’avère qu’ils disposent d’autres bonnes œuvres [à leur actif], alors ils seront appelés à entrer par de nombreuses autres portes…

Malgré cela, ils entreront tout de même par cette porte « dite du jeûne » et le croyant qui accomplit la prière, s'acquitte de la Zakat, qui jeûne [le mois] de ramadan et qui craint Allah, il sera appelé à entrer par toutes les portes. Par contre, ne rentreront par cette porte (Ar-Rayyân), seulement les jeûneurs qui ont été assidus dans l’accomplissement du jeûne qui est obligatoire.


Hadith : Au Paradis, il y a une porte, dite Ar-Rayyân
en langue arabe


Télécharger l'audio


* D'après Sahl ibn Sa`d (qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète (prières et bénédiction d'Allah sur lui) a dit: « Au Paradis, il y a une porte, dite "Ar-Rayyân" par laquelle entreront les jeûneurs, au Jour de la Résurrection et nul à part eux n'entrera. On dira: " Où sont les jeûneurs? ". Et ceux-ci d'entrer. Dès le passage de leur dernier, cette porte se fermera et nul autre n'entrera plus. » [Al Boukhari (4/111) et Mouslim (1152)]

D'après Abou Hurayra, l'Envoyé d'Allah a dit : "A celui qui aura dépensé une paire de quelque chose dans la voie de Dieu, on criera des portes du paradis : "Ô adorateur d'Allah, ceci est bien." Celui qui aura beaucoup prié, on l'appellera par la porte de la prière ; celui qui aura beaucoup fait la guerre sainte sera appelé par la porte de la guerre sainte ; celui qui aura beaucoup jeûné sera appelé par la porte de « Ar-Rayyân »; celui qui aura fait souvent l'aumône sera appelé par la porte de l'aumône.

- Je donnerais pour toi la vie de mon père et de ma mère, Ô Envoyé d'Allah, dit Abou Bakr ; certes aucun préjudice ne sera causé à ceux qui seront appelés par une de ces portes, mais y aura-t-il quelqu'un qui sera appelé par toutes ces portes à la fois ?

- Oui, répondit le Prophète, et j'espère que tu seras un ceux-là."

Source : www.binbaz.org
Fatwa n° 18674 - Nour 'al Ad-Darb - de Sheikh Ibn ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz (Qu'Allah lui fasse miséricorde).
Traduction rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy

 

Source

 

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 12:00

 

 

Khoutbah Du Cheikh Abdel-Baari At-Thoubéïti (Al Madinah)

Vendredi 8/9/1425 (22/10/2004)


133907120881


(traduction du hadith cité sur l'image dans son intégralité)

[Dans le hadîth rapporté par Al-Bukhârî (1423, 6479, 660 et 6806) et Muslim d'après Abû Hurayrah [radiya-l-lâhu 'anhu] le Prophète [sallâ-l-lâhu 'alayhi wa-s-sallam] nous informe qu'il y a sept catégories de personnes qui seront protégés de l'ombre d'Allâh [subhânahu wa ta'âlâ] le jour où il n'y aura d'autre ombre que la Sienne.

Quant aux différentes catégories, elles sont suivantes :
  • Un imâm équitable,
  • un jeune homme qui a grandi dans l'adoration d'Allâh [subhânahu wa ta'âlâ] ,
  • un homme dont le cœur est attaché à la mosquée, 
  • deux hommes qui s'aiment en Allâh, ils s'unissent ou se séparent que pour Son amour,
  • un homme qu'une femme de haut rang et d'une beauté le convie à l'adultère, il lui répond : «Je crains Allâh»,
  • un homme qui fait l'aumône de sa main droite de sorte que sa main gauche ne le sache pas, 
  • et un homme qui fond en larmes en mentionnant Allâh dans sa solitude.]

 

 

 

Je vous recommande, ainsi qu’à moi-même, la crainte d’Allah :

{O vous qui avez cru ! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu'en pleine soumission} [Aali Imraane : 102].

Les jours s’écoulent rapidement, les années passent très vite, et nous sommes distraits de la réflexion et du rappel ; Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Et c'est Lui qui a assigné une alternance à la nuit et au jour pour quiconque veut y réfléchir ou montrer sa reconnaissance} [Al-Fourqaane : 62].

Etant donné que la vie du musulman est courte, Allah (qu'Il soit exalté) lui a donné des périodes de bien, ainsi que des moments et des lieux honorables qui l’aident à compenser les erreurs et à corriger les défauts dans sa vie ; et parmi ces périodes : le mois de Ramadan béni, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{O vous qui avez cru ! Le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés, ainsi atteindrez-vous la piété} [Al-Baqara : 183].

Parmi les facteurs de la joie, de gaieté et du contentement des cœurs, le fait que les jours de joie reviennent et qu’Allah a comblé Ses serviteurs d’un mois rempli de bien et des meilleures choses.

Voilà que les jours du mois s’écoulent très vite, et chaque jour, on appelle : « O Toi qui désires le bien, viens ! ». Les diables sont enchaînés, les portes de l’Enfer sont fermées, et les portes du pardon et de la miséricorde sont ouvertes.

Pendant le mois de Ramadan, les envies bestiales diminuent pour le croyant, et les mains s’élèvent pour implorer Allah nuit et jour.

Une personne parmi eux demande le pardon de ses péchés, une autre demande la facilité pour accomplir les bonnes actions, une troisième demande à Allah de le protéger contre Son châtiment, une quatrième espère recevoir Sa récompense, et une cinquième est si préoccupée par l’invocation d’Allah qu’elle n’a pas le temps de Lui adresser des demandes ; donc, gloire à Allah qui leur a permis d’accomplir ces bonnes œuvres, alors que d’autres qu’eux en sont privés.

Les fruits du jeûne et ses résultats sont de nombreux mérites qui ne peuvent être comptés et qui ne sont pas donnés au paresseux qui est distrait et qui passe le mois à dormir pendant la journée et à aller dans les magasins [les marchés] le soir, et qui passe son temps dans la distraction.

Le jeûne est une protection contre l’Enfer comme il a été rapporté par Ahmed, d’après Jaabir (qu'Allah soit satisfait de lui) le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le jeûne est une protection avec laquelle le serviteur se protège de l’Enfer).

Le jeûne est une protection contre les envies bestiales, d’après Ibn Mass’ôud (qu'Allah soit satisfait de lui) le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(O Jeunes ! Celui parmi vous qui en a la capacité, qu’il se marie ; et celui qui n’en a pas la capacité, doit alors jeûner car le jeûne est une protection pour lui) Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

Le jeûne est un chemin qui mène au Paradis, An-Nassaa’i a rapporté d’après Abou Oumaamah (qu'Allah soit satisfait de lui) qui a dit :

-« O Messager d’Allah ! Ordonne-moi une chose dont Allah me fera profiter). Il dit :

(Jeûne, car il n’y a rien de comparable au jeûne).

Et dans le Paradis se trouve une porte par laquelle les jeûneurs seulement entreront ; d’après Sahl ibn Sâad (qu'Allah soit satisfait de lui) le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Il y a dans le Paradis une porte que l’on appelle « Ar-Rayaane », par laquelle les jeûneurs entreront le jour du jugement, et personne d’autre qu’eux n’y entrera. On dira : « Où sont les jeûneurs ? » ; alors, ils se lèveront et entreront par cette porte, et personne d’autres qu’eux n’y entrera. Puis, lorsqu’ils seront tous entrés, cette porte sera fermée et personne n’y entrera) Rapporté par Al-Boukhari.

Le jeûne intercèdera pour celui qui jeûnait, l’imam Ahmed a rapporté d’après Abdoullah ibn Amr ibn Al-Aass (qu'Allah soit satisfait de lui et de son père) que le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le jeûne et le Coran intercéderont pour le serviteur le jour du jugement. Le jeûne dira :

-« O Seigneur ! Je l’ai empêché de manger et d’assouvir ses envies pendant la journée, permets-moi donc d’intercéder en sa faveur ». Et le Coran dira :

-« Je l’ai empêché de dormir pendant la nuit, permets-moi donc d’intercéder en sa faveur ». Il dit : (Alors, on leur donnera la permission d’intercéder)).

Le jeûne est une expiation et un pardon des péchés, car les bonnes actions effacent les mauvaises actions ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit d’après Abou Houréïra :

(Quiconque jeûne le mois de Ramadan en ayant la foi et en espérant recevoir la récompense, ses péchés commis dans le passé lui seront pardonnés) Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

Le jeûne est la cause du bonheur dans ce monde et dans l’au-delà : le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit, d’après Abou Houréïra :

(Le jeûneur obtient deux joies : une joie lorsqu’il rompt le jeûne, et une joie lorsqu’il rencontrera son Seigneur ; et l’odeur de sa bouche [de son haleine] est meilleur auprès d’Allah que l’odeur du musc) Rapporté par Mouslim.

Si toutes ces bonnes choses se trouvent dans l’école du mois de Ramadan, le musulman doit donc s’empresser d’obtenir ces mérites [ces bienfaits], il doit fournir beaucoup d’efforts afin que sa réussite soit la plus grande, que ses péchés soient pardonnés, et qu’il soit sûr d’être parmi ceux qui seront affranchis de l’Enfer.

Et ceux qui seront négligents, n’auront aucune excuse ; nous demandons à Allah la guidée, la réussite et l’acceptation, Il a dit (qu'Il soit exalté) :

{Celui qu'Allah guide, c'est lui le bien guidé. Et quiconque Il égare, tu ne trouvera alors pour lui aucun allié pour le mettre sur la bonne voie} [Al-Kahf (la caverne) : 17].

O Toi qui fournit des efforts ! C’est le moment pour que tu augmentes tes bonnes œuvres et que tu te réjouisses.

O Toi qui est dans la distraction ! C’est le moment de te réveiller et d’arrêter de commettre les péchés.

Que le fait de parler avec Allah à la fin de la nuit est bon [plaisant] ! Que les demandes sont acceptées rapidement au moment de la rupture du jeûne ! Et que ces moments sont bons pour le jeûne, la prière, l’imploration d’Allah et la demande du pardon des péchés !

Ceux dont les coins de la bouche se sont fendus à cause de la faim dans ce monde, et dont les lèvres se sont retroussées à cause de la soif, on leur dira le jour du jugement :

{Mangez et buvez agréablement pour ce que vous avez avancé dans les jours passés} [Al-Haaqqah (celle qui montre la vérité) : 24]

Moujaahid et d’autres commentateurs du Coran ont dit :

-« Ce verset fut révélé au sujet des jeûneurs ».

 

Cher frère qui jeûne !

Profite des dons qu’Allah accorde pour te repentir sincèrement. Et le repentir n’est pas particulier à ce mois, le musulman peut se repentir pendant ce mois et les autres mois ; mais le repentir se confirme encore plus pendant ce mois, et il se peut que ta nouvelle naissance sera pendant le mois du bien et de la bénédiction. Et il se peut que l’homme naisse deux fois, le jour où il sort de l’obscurité de l’utérus de sa mère à la lumière de ce monde, et le jour où il sort des ténèbres des péchés à la lumière de l’obéissance d’Allah.

Et quelle bonne occasion pour que le cœur obtienne la joie et le bonheur lorsqu’il retourne vers son Seigneur en regrettant et qu’il rejoint le convoi des pieux.

Fais que ton jeûne soit une étape pour te repentir, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Et Je suis Grand Pardonneur à celui qui se repent, croit, fait bonne oeuvre, puis se met sur le bon chemin} [Taha : 82].

 Al-Hassan Al-Basri (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

 -« Allah a fait que le mois de Ramadan soit comme un champ de course pour Ses serviteurs, dans lequel ils luttent de vitesse en Lui obéissant pour obtenir Sa satisfaction ; donc, certains arrivèrent les premiers et réussirent, et d’autres furent en retard et échouèrent ».

Il est étonnant donc de voir le joueur qui rit le jour où ceux qui faisaient le bien réussiront, et les négateurs perdront.

Le mois de Ramadan est une occasion pour faire revivre et réveiller le cœur de son sommeil, et c’est une nourriture pour la piété et la peur d’Allah, car la crainte d’Allah (le Puissant et le Haut) [la piété] est le but de l’adoration.

Le mois de Ramadan est une occasion pour renforcer les liens avec Allah et couper les relations avec ce monde.

Et la prière accomplie la nuit fait partie des moyens les plus importants pour faire revivre le cœur, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Priez la nuit, car c'est la pratique [l'habitude] des pieux avant vous, elle vous rapproche de votre Seigneur, elle efface vos mauvaises actions, et elle empêche de commettre les péchés) rapporté par Tirmidhi.

S'exposer aux dons de la nuit et partager le butin avec ceux qui prient la nuit, fait partie des moyens pour implanter la foi dans le cœur car lorsque l'homme est seul avec son Seigneur et que son cœur est en contact avec Lui au milieu de la nuit, le cœur se nettoie et les bonnes choses descendent sur lui. Un homme parmi les pieux a dit :

-"Il n'y a rien dans ce monde qui ressemble aux plaisirs des habitants du Paradis sauf le plaisir de parler avec Allah que ressentent ceux qui prient la nuit dans leurs cœurs".

Le mois de Ramadan est le mois du Coran, et c'est un moyen important pour la guérison des cœurs, leur guidée et leur illumination. Le Coran est descendu afin que nous méditions sur ses versets, et non pour que nous le lisions avec nos langues seulement :

{[Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent sur ses versets} [Saad : 29].

Nous devons nous poser la question : avons-nous médité sur les versets du Coran? Qu'est-ce que cela a changé en nous ? Où est son effet sur nos comportements et nos qualités ?

Ali (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :

-"Il n'y a aucun bien dans une lecture sans méditation".

Et Al-Hassan a dit :

-"Comment ton cœur peut-il s'attendrir alors que ton souci est d'arriver à la fin de la sourate". Il n'y a rien de plus utile pour le cœur que la lecture du Coran avec méditation et réflexion.

Et la lecture convenable du Coran est qu'il soit lu avec la langue, le cerveau et le cœur: la part de la langue est la correction des lettres en le lisant, la part du cerveau est le commentaire de la signification des versets, et la part du cœur est d'en tirer des leçons et d'être touché par les versets. Donc, la langue lit, le cerveau traduit, et le cœur en tire des leçons.

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) était l'homme le plus généreux et il était encore plus généreux pendant le mois de Ramadan, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Prélève de leurs biens une sadaqat [une aumône] par laquelle tu les purifies et les bénis} [At-Tawbah (le repentir) : 103].

Donc, le premier qui profite de l'aumône est celui qui la donne, car elle le débarrasse de l'avarice et le purifie des péchés. Elle purifie l'âme de l'avarice en faisant qu'elle soit assidue à la dépense de l'argent dans le sentier d'Allah jusqu'à ce que ce soit un de ses caractères, ainsi elle renonce au désir ardent de l'argent et l'amour de l'argent sort du cœur. L'aumône a un grand mérite dans ce monde et dans l'au-delà, elle guérit les malades, repousse les malheurs, facilite les affaires, amène les moyens de subsistance, protège de la fin malheureuse, éteint la colère du Seigneur, efface les effets des péchés, elle est une ombre pour celui qui la donne le jour du jugement, elle l'empêche d'entrer en Enfer et éloigne de lui le châtiment.

Et l'aumône a une relation ferme dans le fait de se diriger vers Allah, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Donne donc au proche parent son dû, ainsi qu'au pauvre, et au voyageur en détresse. Ceci est meilleur pour ceux qui recherchent la face d'Allah (Sa satisfaction)} [Ar-Roum (les romains) : 38].

Et afin que l'aumône porte ses fruits espérés, il faut absolument qu'elle soit faite régulièrement comme Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Ceux qui, de nuit et de jour, en secret et ouvertement, dépensent leurs biens (dans les bonnes œuvres), ont leur salaire auprès de leur Seigneur. Ils n'ont rien à craindre et ils ne seront point affligés} [Al-Baqara : 274].

 

 

Deuxième sermon

 

Je vous recommande, ainsi qu'à moi-même, la crainte d'Allah.

L'évocation d'Allah est la nourriture des cœurs et l'élément de leur vie, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(L'exemple de celui qui évoque son Seigneur et de celui qui ne l'évoque pas, est comme l'exemple du vivant et mort) Rapporté par Al-Boukhari.

Ibn Taïmiyah a dit :

-"L'évocation pour le cœur est comme l'eau pour le poisson ; quelle est la situation du poisson lorsqu'il sort de l'eau ? Et afin que le musulman puisse profiter de l'évocation, que sa langue s'accorde avec son cœur et que l'effet désiré se produise dans le cœur, il faut absolument que l'évocation soit liée à l'adoration de la méditation, comme Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes pour les doués d'intelligence, qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent sur la création des cieux et de la terre (disant) : "Notre Seigneur ! Tu n'as pas créé cela en vain. Gloire à Toi ! Garde-nous du châtiment du Feu} [Aali Imraane : 190-191].

Al-hassan Al-Basri a dit :

-"Les doués de raison ne cessèrent de s'habituer à invoquer Allah tout en méditant, et à méditer tout en invoquant, jusqu'à ce qu'ils interrogèrent les cœurs, ils parlèrent alors avec sagesse".

Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{N'est-ce point à l'évocation d'Allah que se tranquillisent les cœurs ?} [Ar-Râd (le tonnerre) : 28].

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 12:00

BismiLlâhi r-Rahmâni r-Rahîm

 

ramadan22

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz

 

 

 Question :

 

Est-ce que le jeûne, pour le musulman, est une chose qui expie ses péchés, petits comme grands ?


Est-ce que les péchés sont plus graves [multipliés] pendant le mois de Ramadân ?

 

Réponse :

 

SHeikh ’Abdel-’Azîz Ibn Bâz (rahimahullâh) a expliqué que ce qui est prescrit pour le musulman pendant Ramadân et autres, est qu’il soit persévérant à l’égard de sa propre personne à ce qui l’incline vers le mal, de sorte qu’il s’apaise à s’incliner vers ce qui est bon.

 

Il est obligatoire pour lui de lutter contre l’ennemi d’Allâh, Iblîs (Satan), de sorte qu’il se prémunisse de son mal et de ses pièges.

 

En ce monde, le musulman est engagé dans une lutte énorme et constante face à son égo, ses désirs, ainsi que Satan.

 

Il doit beaucoup se repentir et demander pardon à tout moment, ceci dit, les temps changent d’un moment à un autre.

 

Le mois de Ramadân est le meilleur mois de l’année, car c’est le mois du pardon, de la miséricorde et de l’affranchissement du feu de l’enfer.

 

Ainsi, si le mois est bon et que l’endroit est bon, alors les bonnes actions seront multipliées, et le péché encouru [en ce mois] est aussi plus grand.

 

Le péché pendant le mois de Ramadân est plus grave que le péché fait en un autre moment, tout comme un acte d’obéissance pendant Ramadhân apporte une plus grande récompense de la part d’Allâh, qu’un acte d’obéissance fait en un autre moment.

 

Car le Ramadân a un statut si élevé que l’adoration faite à ce moment-là est d’un grand bienfait et considérablement multipliée, et le péché est de même à ce moment-là plus grave que le péché fait en un autre moment.

 

Le musulman se doit de tirer le meilleur de ce mois béni dans les actes d’obéissance ainsi que dans les bonnes actions et en renonçant aux péchés, de sorte qu’Allâh puisse accepter et le renforcer à rester immuablement adhérant à la vérité.

 

Mais les péchés demeurent toujours les mêmes, et ils ne sont pas multipliés en nombre pendant le mois de Ramadân ou à un autre moment. Alors que les bonnes actions sont multipliés par dix fois ou plus, car Allâh – ‘Azza wa Djal – a dit (traduction rapprochée) :

 

« Quiconque viendra avec le bien aura dix fois autant ; et quiconque viendra avec le mal ne sera rétribué que par son équivalent. Et on ne leur fera aucune injustice. » [1]

 

Et le sens voulu dans ce verset, c’est le fait que celles-là [les bonnes actions] sont nombreuses. De même, dans les endroits particuliers tels que les deux sanctuaires saints [à la Mecque et à Médine], les bonnes actions sont abondamment multipliées en termes de quantité et de degré, mais les péchés ne sont pas multipliés en termes de quantité, mais ils peuvent être plus graves en des temps particuliers et en des endroits particuliers, comme indiqué précédemment. [2]

 

Notes

[1] Coran, 6/160

[2] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn BâZ, 15/446-448

 

copié de manhajulhaqq.com

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 12:00

 

 

 

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(Traduction rapprochée de l'image :

" et prosterne-toi devant Lui une partie de la nuit; et glorifie Le de longues [heures] pendant la nuit "

Sourate Al-Insan (76), Verset 26).


1-Quelqu'un questionna Hassan al Basri en ces termes : "Je m'endors en bonne santé en ayant le désir de me réveiller pour prier la nuit et je prépare même de l'eau pour mes ablutions. Mais pourquoi donc est-ce que je n'arrive pas à me réveiller pour prier ?"

Hassan lui répondit : " Tes péchés ...t'ont emprisonné (ou attaché) !"

Hassan al-basri a aussi dit :
 " Le serviteur commet des péchés qui le prive par la suite de la prière nocturne". (ghada' Al Albab Charh mandhoumat al adab)


2-Un étudiant dormi chez l'Imam Ahmad.

L'Imam Ahmad posa à coté de l'étudiant un peu d’eau. Ne s’étant pas levé pour prier durant la nuit, l'étudiant n’utilisa donc pas l’eau.

Au moment du Soubh, il constata que l’eau n’avait pas bougé, l'Imam Ahmad demanda à cet étudiant :
 " Pourquoi n'as tu pas utilisé l'eau ? ". L'étudiant eu honte et garda le silence.

L'Imam Ahmad lui a alors dit :
 " Soubhana Allah ! Soubhana Allah ! Je n'ai jamais entendu parler d'un étudiant dans le Hadith qui ne se lève pas la nuit pour prier "(Rapporté Par Ibn Muflih dans Adab Ach-char’iya tome 2 p 169 )


3-Abi Ishaq As-sabi'i a dit un jour : " Ma santé est partie et mes os sont devenues faibles, à tel point qu'aujourd'hui lorsque je me lève pour prier la nuit je ne peut lire que Sourate Al-Baqarah et Sourate Al-Imrane". (At-tahajoud wa qiyam al-layl p 96)

4-Ibrahim Ibn Chamasse a dit :
 " J'ai connue Ahmad Ibn Hanbal alors qu'il n'était qu'un enfant, malgré son jeune âge il se levait la nuit pour prier" (Syar 11/228) 

5-Al-Qassim Ibn Ayoub disait :
 " Sai'd Ibn Jubeyr pleurait tellement la nuit qu'il en est devenue aveugle " (At-tahajud Wa qiyam Al-layl p 206)

6-Abdoullah Ibn Abi Malika disait:
 " J'ai voyagé avec Ibn Abbas de la Mecque à Médine, il passait la moitié de la nuit en prière " (Az-zuhd D'Abi dawoud p 336)

7- Qatada disait :
 "L'hypocrite se lève rarement la nuit pour prier " (Al-Hilya 2 p 338) 

8-Ibn Abi Az-zanad (ou zinad ??) rapporte que son père disait :
 " Lorsque je sortais la nuit pour me rentre à la mosquée du prophète, il y avait dans chaque maison devant laquelle je passait une personne entrain de réciter le livre d'Allah (At-tahajud wa qiyam al-layl p 174)

9-Thabit Al-Binani disait que la chose la plus délicieuse pour lui était la prière la nuit !
 (Safat as-safwat 3/262) 

10-Yahya ibn Muadh dit :
 « Le remède du cœur se trouve dans cinq choses : la lecture réfléchie du Coran, l’évacuation du ventre (le jeûne), la prière nocturne, la manifestation d’humilité à l’aube et le fait de fréquenter l’assemblée des pieux.» 

11-Thabit Al-Binani disait Il ne faut pas qualifier un homme de dévot, et ce même s'il a réuni en lui les plus nobles qualités tant qu'elle n'aura pas acquis deux caractéristiques : Le jeune le jour et la prière la nuit.
 (Al-hilya 1/318) 

12-Fudhayl Ibn iyadh disait :
 " Si tu n'arrive pas à jeuner le jour et à prier la nuit, saches que c'est parce que tes péchés t'ont enchainé". (ghada' Al Albab Charh mandhoumat al adab) 

13-Des hommes dirent à Ibn Mass'oud ! :
 "Nous n'arrivons pas à prier la nuit !. Il répondit : " Se sont vos péchés qui vous éloigne de la prière la nuit"(ghada' Al Albab Charh mandhoumat al adab)

 

14-Un Jour, un homme demanda à Hassan Al-Basri : " Ö Abu sa'id Pourquoi ceux qui prient la nuit sont ceux ayant les plus beaux visages parmi les gens ?. Il répondit : "Car ils restent seuls avec le clément, alors il les revêt de sa lumière et celle-ci apparait sur leur visage". (Hassan Al-Basri d'Ibn Al-Jawzi aux éditions sabil p 34)

15-Sa'id Ibn l-Moussayeb a prié la Soubh pendant plus de 50 ans avec les ablutions de l'Icha et il jeûnait constamment. (Al-Hilya 2/163)

16-Soufian at-thawri disait : " Je suis le plus heureux lorsque la nuit tombe".Ceci parce qu'il aimait énormément la prière nocturne. (Massanid Ibn l-Ju'd 284)

17-Afin de ne pas s'endormir en prière, Safwan Ibn Salimet priait au balcon en hiver, et en été il priait dans la maison. (Al-Hilya 3/159)

18-Fudayl Ibn Iyadh disait : " Il y a parmi les caractéristiques des prophètes, des vertueux ainsi que des cœurs et des âmes pures, trois caractéristiques : الحلم (Sagesse, bonté, longanimité, mansuétude..), الأناة (modération, douceur, calme, patience..) et la prière la nuit. (Al-Hilya)

 

19-Abou Souleymane Ad Dàràni : " Les obéissants ont au travers de leurs nuits, plus de jouissance que n'en trouvent d'autres au travers de leurs futilités… et n'eusse été la nuit, je n'aurais pas souhaité demeurer dans le bas monde". (Min Akhabari As-salafs p 63)

20-Al Hassan Al Bassri disait: "Je ne trouve rien de plus fort dans l'adoration que la prière dans les profondeurs de la nuit".(Al-Ihyaa)

21-Tawouss sautait de sur son lit, ensuite il se purifiait et faisait face à la Qibla jusqu'au matin, et il disait: "le souvenir de l'enfer a fait s'envoler le sommeil des adorateurs". (Min Akhabar as-salafs p 64)

22-
Ad-dahak : " J'ai rencontré des gens qui avaient honte de dormir la nuit sans se lever pour prier " ( At-tahajud wa qiyam al-layl p 49)


23-Abou Outhmane An Nahdi disait: "J'ai accueilli (et accordé l'hospitalité à) Abou Houreyra sept jours durant, lui, sa femme et son serviteur se partageaient la nuit en trois. Celui-ci priait, puis il réveillait celui (ou celle) là."(Al-Ihyaa)

 

Source : Posté par le frère Mounib Abu Houdeyfa (qu'Allah le préserve) sur le Forum Fourqane, la plupart de ces récits sont tirés du livre Min Akhbar As-salafs du Sheikh Pakistanais : Zakariya Ibn Ghoulam Qadir Al-Bakistani (Hafidhahou Allah)

 

 

http://www.muslimislam.fr/

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 12:00

 

 


As souhour : Le repas pris à la fin de la nuit, avant la prière de l’aube

 

  nuit-dans-le-desert-tente-berbere-011

 

04-L  D’après Anas (Qu’Allah l’agrée) le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :

« Prenez le Souhour car il y a dans le Souhour une bénédiction. »
[1]

04-L  Cheikh ibnou ‘Otheïmine dit que la bénédiction (Baraka) se divise en deux :

  • la première partie est religieuse tel que le fait d’appliquer et de suivre la Sounnah du Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) ;

  • la deuxième partie est corporelle tel que le fait de s’alimenter pour se fortifier, ce qui aide le jeûneur dans ce sens.

 

04-L  Le Souhour peut être pris avec une gorgée d’eau uniquement. D’après le Hadith rapporté par ‘Abdoullah ibnou ‘Amr (Qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :

 

« Prenez le Souhour ne serait-ce qu’avec une gorgée d’eau. » [2]
 

 

 


04-L  Il est préférable de retarder le Souhour jusqu’à la fin de la nuit : d’après Anas, Zeïd ben Thabet (Qu’Allah l’agrée) a dit : 

« Nous avons pris le Souhour avec le Prophète d’Allah (Prière et bénédiction d'Allah sur lui), puis celui-ci se leva pour la Salaat. » Je demandais alors à Zeïd, combien de temps il y avait entre le Souhour et l’Adhan (appel à la prière) ? Il me répondit : « La durée était de cinquante versets environ. » [3]

(c‘est à dire le temps de lire cinquante versets environ)

Il faut préciser que ce Hadith n’ouvre pas la porte à l’innovation que l’on nomme « al Imsak », c’est à dire l’abstention de manger et autre, un certain temps avant l’Adhan comme on le trouve dans les calendriers ou à la radio.

 

 

 

04-L  En effet, il nous est permis de manger jusqu'à l’appel de l’aube.
Et en voici la preuve : D’après abou Houreïra (Qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : 

« Si l’un d’entre vous entend l’appel (de la prière de l’aube) alors qu’il a son récipient à la main, qu’il ne le pose pas jusqu'à ce qu’il en finisse son besoin. » [4]

 


[1]
Rapporté par al Boukhari, Mouslim, Tirmidhi, Nassaï et ibnou Maja.
[2] Rapporté par ibnou Hibban, voir sahih al-jami’ n° 2945.
[3] Rapporté par al Boukhari, Mouslim, Tirmidhi, Nassaï et ibnou Maja.
[4] Rapporté par abou Dawoud et al Hakim.

 

 

Tiré de l'article “les actes méritoires (moustahab)", Abou Hajar

 al.baida.online.fr

 

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