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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 12:30

   

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 Question posée au Cheikh Mouhammad Ibn 'Omar Bâzmoul :

 

Nous avons lu que le prophète صلى الله عليه وسلم avait l'habitude de lire sourate Qâf comme sermon sur le minbar, et il l'a fait à maintes reprises . 


Est-ce que cela est abrogée car nous n'avons vu personne le faire? 

 

Et si c'est une Sunna abandonnée, nous aimerions aider à relancer sa pratique. 

 

Alors s'il vous plaît, pouvez nous dire comment cela doit être fait.

 

Le khatib doit il simplement commencer son sermon avec elle et finir avec elle, ou rien d'autre? 

 

Et comment doit elle être lu, comme nous lisons le Coran, embellissant nos voix, ou doit elle être lue comme un avertissement sévère?

 

Réponse :

 

De faire de Sourate Qâf le centre et le sujet d'un sermon pour quelqu'un est une Sunna qui a été abandonnée. 

 

Cela n'est pas abrogée, il s'agit plutôt de ces Sunnan qui ont été abandonnées par la plupart des khatib de nos jours, laa hawla wa laa quwwata illaah billaah.

 

Donc, il est du devoir des gens de ramener cette pratique, réciter la sourate Qâf, dans leurs sermons. 

 

Ce que je comprends, c'est que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم avait l'habitude de faire le sermon avec la Sourate Qâf, mais pas réciter avec la même tilaawah que normalement le Coran est récité, plutôt il avait l'habitude de faire un sermon avec elle, et il est entendu qu'il l'a utilisé pour se référer aux sections spécifiques de la sourate et expliquer leur signification.

 

A travers cela, l'aspect exhortation du sermon était atteint.

 

Donc, si le khatib a ajouté quelques invocations, ou prières sur le Prophète صلى الله عليه وسلم, alors cela, serait quelque chose qui rendrait le sermon plus complet, et il n'y a rien de mal à cela, à moins qu'il s'accroche à une telle pratique et estime que le sermon n'est pas valide sans elle. 

 

Il faudrait des preuves pour soutenir cela, et je ne connais aucun élément de preuve qui confirme la nullité du sermon qui n'a pas d'invocations ou de prière sur le Prophète صلى الله عليه وسلم. 

 

Mais ces actions ont été mentionnés par les savants de Usool Al-Fiqh dans leurs livres, et nous les suivons comme ils étaient plus savant que nous à ce sujet.

 

On ne peut pas arriver à la conclusion que le sermon n'est pas valide en l'absence d'invocations ou en l'absence de prière sur le Prophète صلى الله عليه وسلم

 

Si une personne commence son sermon avec khoutbah Al-Haajah, alors la prière est invoquée sur le Prophète صلى الله عليه وسلم dedans. 

 

Donc, nous ne pouvions pas dire qu'il n'a pas invoqué sur le Prophète صلى الله عليه وسلم au cours de son sermon, il a invoqué la prière sur le Prophète صلى الله عليه وسلم dans Khoutbah Al-Haajah.

 

En conclusion :

 

La récitation de la sourate Qâf dans le sermon du vendredi doit être fait comme un avertissement sévère, comme le Messager avait l'habitude de faire dans son sermon comme s'il mettait en garde contre une armée en marche. 

 

De cette façon, le sens du sermon, que c'est un avertissement, est rempli.

 

Cela doit être quelque chose pour avertir les gens et installer la peur dans les cœurs, et c'est quelque chose qui ne se fait pas par la lecture de la sourate avec une récitation magnifique.

 

Au contraire, il avait l'habitude de la lire comme un sermon, en mentionnant les sélections (choisies) de la sourate, puis très probablement l'explication de leurs significations d'une manière qui permettrait d'atteindre le but d'une exhortation et d'un sermon, d'une manière à ce que les gens comprennent qu'il s'agit d'une explication à une sélection de versets de la sourate.

 

Comme quelqu'un debout et disant: 

 

"Je donnerai le sermon avec la Sourate Qâf" , puis il se lève et récite la sourate Qâf, embellissant sa voix, puis il prétend avoir donné un sermon, en réalité, il n'y a pas eu de sermon, au contraire il a seulement récité la sourate Qâf. 

 

C'est parce que l'intention du sermon est un rappel et un avertissement sévère, et il (sermon) a un style spécifique. 

 

Il a été rapporté que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم avait l'habitude de donner le sermon comme s'il mettait en garde ses compagnons contre une armée en marche, en disant: 

 

"Ils viendront à vous le matin ou dans la nuit!" 

 

Donc, par conséquent, il n'est pas approprié de réciter avec une belle récitation, l'intention dans le sermon doit être atteint quand on lit la sourate Qâf, je veux dire que cela doit être un avertissement. 

 

Il lit certains de ses versets normalement, pas avec tilaawah (belle récitation), avertissant et faisant peur aux gens avec elle, puis il explique quelques-unes des significations, puis il procède comme ceci tout au long du reste du sermon.

 

Et il n'y a rien de mal à répéter le sermon de cette manière plus d'une fois, et Allah sait mieux.

 

tiré de la cassette numéro AAMB024, daté du 1423/7/18.

Pour bakkah.net

copié de twitter.com/Minhajsunna

Cheikh Mouhammad Ibn 'Omar Bâzmoul

 

Source

 

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