Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 19:05

776272437.gif

 

----------.jpg

 

 

 

 

salaat2.gif

Louange à Allah, c’est Lui dont nous implorons le secours et la guidée. Nous cherchons refuge auprès de Lui contre la méchanceté de nous-même et contre nos mauvaises actions. Celui qu’Allah guide, ne s’égarera jamais et celui qu’Allah égare ne sera jamais guidé. Je témoigne que Le Seul qui mérite l'adoration est Allah l’Unique et que Mouhammad -prières et bénédictions d'Allah sur lui- est Son adorateur et Son messager. Sache que la parole la plus saine et la plus véridique est celle d’Allah (Coran) et le chemin le plus droit est celui du Prophète Mouhammad -prières et bénédictions d'Allah sur lui- Et la plus mauvaise des choses est la nouveauté et toute nouveauté est une innovation, et toute innovation est un égarement et tout égarement est en enfer...

« Je vous ai laissé sur une voie claire de nuit comme de jour,
ne s’en égare que celui qui est voué à la perdition. »

Rapporté par Ahmed et ibn Majah

Un jour de l’Aïd, ‘Omar ibn ‘Abdelaziz (qui fut khalife pendant deux ans et demi) vit un de ses fils avec un vêtement déchiré et se mit à pleurer. Son fils lui dit alors : « Mais qu’est-ce qui te fait pleurer prince des croyants ? » Alors ‘Omar répondit : « Ô mon fils ! J’ai peur que ton cœur ne se brise lorsque tu verras les enfants parés de beaux vêtements pour l’Aïd alors que toi, tu es habillé de la sorte ». Alors l’enfant lui dit : « Ô prince des croyants ! Celui dont le cœur se brise est celui qui est privé de la satisfaction d’Allah ou bien qui a désobéit à son père ou à sa mère !! Quant à moi j’espère qu’Allah est satisfait de moi du fait que toi tu sois satisfait de moi. » Alors ‘Omar se mit à pleurer, serra son fils contre lui, l’embrassa, et fit des invocations pour lui…
Nous aussi, Ô Allah ! Nous témoignons que nous sommes satisfaits de Toi en tant que Seigneur, et de l’Islam en tant que culte, et de Mouhammad en tant que Prophète et Messager, alors Soit satisfait de nous, et Accepte nos bonnes actions! 

nouvell6.jpg Ce qui suit est un essai de traduction du livre :

"Questions & Réponses concernant
La Prière des 2 fêtes
du cheikh Mouhammad ibn Saleh el 'Outhaymine
-Qu'Allah lui fasse Miséricorde-"

Traduction achevée le 7 Dhoul Hijja 1421, Oummou Yassir

 


1° / Doit-on  faire « al Adhan » (Le Grand Appel à la prière) et « al Iqama » (Le petit appel à la prière) pour la prière de la fête (al ‘aïd) ?

Non, pour la prière de la fête il n’y a ni Ahdan, ni Iqama, comme le prouve la Sounnah, mais certains savants- qu’Allah leur fasse miséricorde- ont dit : « Il faut y appeler de la sorte : As-Salât Jâmi’a» ; Mais aucune preuve ne crédite ces paroles, c’est donc une parole faible.  
Tout comme on ne peut la comparer par analogie avec la prière de l’éclipse, car une éclipse peut se produire alors que les gens ne s’en rendent même pas compte, contrairement à la prière de la fête. Donc la Sounnah est de ne pas faire al Adhan en cette occasion, ni non plus al Iqama, ni même d’y appeler par « as-Salât Jâmi’a », mais les gens s’y rendent, et quand l’imam se présente, ils prient après quoi ils assisteront au prône.

 2°/ Est -il considéré comme Sounnah pour l’imam de faire son prône sur le Minbar  (la chair), le jour de la fête ?

 Oui, certains savants considèrent que c’est une Sounnah. En effet, d’après un Hadith de Jabir-qu’Allah l’agrée-, le Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui-a fait un prône aux gens puis Jabir a dit : « Ensuite il est descendu et alla  voir les femmes » ; les savants en ont donc déduit que l’on ne pouvait descendre que d’un endroit élevé. Mais d’autres savants considèrent qu’il vaut mieux ne pas faire le prône en étant sur le Minbar, mais de toute façon la question est assez large (pour contenir tous les avis.)

 3°/ Quelle est la sagesse dans le fait  de ne pas emprunter les mêmes chemins le jour de la fête ? (C’est à dire : prendre un chemin pour aller à la prière du ‘yd et prendre un autre chemin pour le retour)

La sagesse, à mon avis est de suivre le messager–prières et bénédictions d’Allah sur lui-, car cet acte fait parti de la Sounnah. Et parmi les sagesses également, il y a le fait de laisser apparaître le rite et la cérémonie de la prière de la fête à travers tous les marchés du pays. Parmi les sagesses aussi, le fait de rendre visite à ceux qui se trouvent dans les marchés que ce soit les pauvres ou autre pour les pauvres et ceux qui se trouvent dans les marchés. Et les deux chemins empruntés témoigneront en faveur de l’individu le Jour du jugement.

 4°/ Doit-on rattraper la prière de la fête si on l’a ratée ?

Ce qui est juste est que l’on n’a pas à la rattraper, et celui qui aurait raté la prière de la fête alors elle ne lui incombe plus, contrairement à la prière du vendredi, car celui qui la rate doit prier le Dhohor. Et la différence entre les deux est que la prière du Dhohor est une prière qui a un temps précis, alors si l’individu ne peut pas faire la prière du vendredi, il lui incombera de prier celle de Dhohor ; Alors que la prière de la fête, est une prière qui ne se fait qu’en groupe, si l’individu manque l’assemblée qui prie, il ne devra donc pas la rattraper.

 5°/ Quelle est la Sounnah pour la priere de la fête ? Prier à la mosquee ou dans le désert? Mais si cela est Sounnah de la faire dans le désert, et bien le pays ne cesse de s’étendre, alors à chaque fois que l’on adopte un « moussala » (endroit de prière), les constructions l’envahissent de toute part, on ne se croirait plus dans le désert ?

La Sounnah quant à la prière de la fête est de prier dans le désert comme le fit le Prophète, mais si le pays s’étend, il faut alors adopter un autre « Moussalla » dans le désert, mais si le « Moussalla » n’est pas déplacé il n’y a aucun mal, car le fait qu’il soit dans le désert n’est pas une obligation, mais plutôt recommandé.

 6°/ Qu’en est-il des « takbirat » (c’est-à-dire : Le fait de dire « Allahou Akbar »)  en plus dans la prière de la fête et du fait de lever les mains en le disant ?

Les « Takbirat » supplémentaires sont une Sounnah, si l’individu les fait, il en sera récompensé mais s’il ne le fait pas il ne lui en sera pas tenu grief, mais il ne faut pas les délaisser afin de pouvoir différencier la prière de la fête des autres prières. Quant à ce qu’il faut dire entre les « Takbirat », les savants ont dit qu’il fallait louer Allah et prier sur le Prophète–prières et bénédictions d’Allah sur lui-, mais si l’individu ne le fait pas, encore une fois, il n’encoure rien ; Quant au fait de lever les mains en disant chaque « Takbir », ceci est une Sounnah également.

 7°/ Que faire si la fête coïncide avec le vendredi ?

Dans ce cas-là il faut effectuer la prière de la fête et celle du vendredi, comme le faisait le Prophète–prières et bénédictions d’Allah sur lui-. Puis ceux qui ont assisté à la prière de la fête peuvent être dispensés d’être présents à la prière du vendredi, par contre ils devront prier le Dhohor, car c’est une prière prescrite à ce moment là, et on ne peut la délaisser.

 8°/Que faire si j’arrive au moment où l’imam prie et est en train de faire les « takbirat » en plus, dois-je rattraper ce que je n’ai pas fait, que dois-je faire sinon ? 

Si tu arrives alors que l’imam fait les « Takbirat », alors fait le « Takbir al Ihram » [le Takbir de la sacralisation marquant le début de la prière], puis suis l’imam pour le restant de la prière ; quant à ce que tu as manqué il ne t’incombe pas de le rattraper.

 9°/ Comment la législation considère-t-elle les souhaits de vœux pour le jour de la fête, et y a t-il une manière précise de les dire ?

Le fait de présenter ses vœux est permis, et il n’y a aucune formule particulière à dire, mais tout ce que les gens ont pour habitude de dire est permis tant que l’on entre pas dans le péché.

 10°/ Est -ce qu’il y a un ou deux prônes le jour de la fête ?

La Sounnah veut qu’il n’y ait qu’un prône, mais s’il y en a deux, il n’y a aucun mal, car cela fut rapporté du Prophète–prières et bénédictions d’Allah sur lui-. Par contre, il ne faut surtout pas négliger, le cours spécifique réservé aux femmes, comme le faisait le Prophète–prières et bénédictions d’Allah sur lui-. Par contre si des haut-parleurs sont utilisés et que les femmes entendent, alors il faut qu’il consacre la fin du prône à exhorter la femme, et si les femmes n’entendent pas, l’imam doit aller les voir en étant accompagné d’un ou deux hommes et qu’il les exhorte comme il le peut.

 11°/ Qu’en est-il si les gens ne sont au courant de la fête que l’après-MIDI ?

Dans ce cas, ils mangent s’il s’agit de la fête (après le Ramadhan) et sortiront le lendemain pour aller accomplir la prière. Par contre s’il s’agit de la fête du sacrifice (‘yd al Ad-ha), ils sortent pour accomplir la prière le lendemain et n’égorgent le mouton qu’après la prière de la fête, car le sacrifice doit suivre la prière, et ce qui est connu dans le Madhab est qu’ils effectuent les sacrifices même si la prière a été manquée, mais le premier avis est plus tangible.

 12°/ Que pensez-vous de la parole de certains juristes qui disent qu’il est conseille de manger le foie de la bête sacrifiée, et y a t-il un argument a cela ?

Les savants ont dit : « Il est conseillé de manger de la bête sacrifiée et pour cela il y a une preuve dans le Coran et la Sounnah ». Allah a dit :

salaat3.gif

Traduction relative et approchée : { ...mangez-en et nourrissez-en le besogneux misérable } S22 V28  
Et le Prophète–prières et bénédictions d’Allah sur lui- a ordonné à ce que l’on mange de la bête sacrifiée, et lui-même en mangea, donc nous avons ici une Sounnah verbale et gestuelle. Quant au fait que se soit du foi, les savants l’on choisi car c’est ce qu’il y a de plus facile et de plus rapide à cuire et non parce que ce serait une forme d’adoration à Allah.

13°/ Si la prière de la fête est effectuée à plusieurs endroits dans la même ville, qu’en est -il ?

Si cela est nécessaire alors il n’y a pas de mal, tout comme pour la prière du vendredi. Allah a dit

salaat6.gif

Traduction relative et approchée : {Et Ilne vous a imposé aucune gêne dans la religion} S22 V78

Et le fait de refuser que la prière soit effectuée à des endroits différents reviendrait à priver certaines personnes de la prière de la fête et du vendredi. La nécessité est considérée comme telle si par exemple la ville est tellement grande que venir d’une extrémité à l’autre serait difficile. Par contre  s’il n’y a aucune nécessité il ne faut la faire que dans un seul et même lieu.

 14°/ que pensez -vous de la parole de certains savants qui disent que celui qui est en état d’I’tikaf (c’est a dire en retraite pieuse, les derniers jours de ramadhan) doit se rendre à la prière de la fête avec les vêtements qu’il avait lors de son I’tikaf ?

Je pense que cela est contraire à la Sounnah, car la Sounnah, le jour de la fête est de s’embellir, que ce soit un homme qui ait fait l’I’tikaf ou non.

 15°/ Que faire si l’on oublie les « takbirat (durant la salât) de la fête et que l’on a commencé à lire le Coran, doit on recommencer ?

Si l’individu a oublié les « Takbirat » et qu’il a commencé à lire le Coran alors il ne lui incombe plus de les faire car c’est une Sounnah et le moment ou elle devait être faite est passé tout comme une personne qui aurait oublié de lire « Dou’a al Iistiftah » (invocation de l’ouverture à faire entre « Takbir al Ihram » et la lecture de la Fatiha), et qu’il a commencé à réciter le Coran alors elle ne lui incombe plus

 16°/ Que fait l’individu s’il arrive au moment ou l’imam a commencE a faire les « takbirat » ?

Nous avons déjà répondu à cette question, s’il arrive alors que l’imam est en train de faire les  « Takbirat .» Maintenant s’il arrive et que l’imam est en inclinaison, il fait « Takbiratoul Ihram » puis s’incline, et s’il arrive alors que l’imam a terminé alors il ne rattrape pas la prière.

 17°/ Est ce que le lieux où l’on fait la priere de la fête est considéré comme un « Masgid » et par conséquent doit-on y faire les deux unités de prière (rakats) du masgid ?

Oui, le « Moussallat al ‘Id » (le lieu prière de la fête) est une mosquée « Masgid » et c’est d’ailleurs pour cela que le Prophète–prières et bénédictions d’Allah sur lui- a interdit à la femme qui a ses règle d’y rester et lui a ordonné de s’en éloigner. Donc si l’individu y entre, il ne doit s’asseoir qu’après avoir prié les deux unités de prière, par contre il ne doit faire aucune autre prière surérogatoire ni avant ni après la prière et ce car le Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui- ne pria ni avant ni après. Seulement « Tahiat al Masgid » à une cause particulière.

 18°/ Y a t-il une Sounnah particulière à effectuer la nuit (la veille) de la fête ?

Je ne connais pas de Sounnah  particulière pour la nuit de la fête excepté ce qui est connu comme invocation et Takbir. Allah a dit :

salaat4.gif

Traduction relative et approchée : {Afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidé et afin que vous soyez reconnaissants} S2 V185

Et effectivement il y a un Hadith évoque les mérites de la nuit de la fête mais c’est un Hadith sur lequel les savants ont polémiqué et je ne pense pas que l’on puisse reconnaître la Sounnah avec un hadith comme celui-ci.

19°/ Comment se fait le takbir général (moutlaq) et le takbir particulier (mouqayad) ?

Le Takbir est comme suit : « Allahou Akbar, Allahou Akbar, Lâ ilâha illa-llâh, wal-lâhou Akbar, wal-lah Akbar wa lillahil Hamd » ; ou bien il répète le Takbir trois fois de suite : « Allahou Akbar, Allahou Akbar, Allahou Akbar ».  
Quant au Takbir général (Moutlaq) c’est celui qui est conseillé à tout instant, et le particulier (Mouqayid) c’est celui qui est conseillé après les prières prescrites.  
Et les savants -Qu’Allah leur fasse miséricorde-ont expliqué que le Takbir particulier après les prières était spécifique à la fête du sacrifice : Du Fajr (l’aube) le jour de « ‘Arafat », jusqu’au ‘Asr (le milieu de l’après-midi) du dernier jour du « Tachriq » (troisième jour qui suit la fête).  
Quant au Takbir général, il est conseillé pour la fête de la rupture du jeûne, et les dix premiers jours de dhoul-Hijja. Et ce qui est juste c’est que le Takbir général  dure pour la fête du sacrifice, jusqu’à la fin des jours de « Tachriq », et sa durée sera donc de treize jours. Et la Sounnah veut que cela soit fait à haute voix, sauf pour les femmes qui le font à voix basse.

 20°/ Que doit faire l’individu pour la fête et avant d’aller effectuer la prière ?

La Sounnah pour la fête de la fin du Ramadhan (« ‘Id al Fitr) est qu’il mange des dattes en nombre impaire avant de sortir pour la prière. Par contre pour la fête du sacrifice (« ‘Id al Adha »), la Sounnah veut qu’il mange de la bête sacrifiée, après qu’il soit revenu de la prière. Quant au fait de faire les grandes ablutions à cette occasion, une partie des savants le considère comme conseillé. Tout comme il est conseillé qu’il mette ses plus beaux habits, quand bien même il ne se contenterait de faire que ses petites ablutions, mais s’il mettait ses vêtements habituels alors il ne lui en sera pas tenu grief.

 21°/ Est-ce que  la Sounnah exige que l’on se rende à la prière de la fête à pied ou en transport ?

La Sounnah est de s’y rendre à pied mais si l’individu a besoin d’emprunter les transports alors il n’y a aucun mal.

 22°/ Quelles sont les sourates que l’imam devrait lire pour la prière de la fête  après avoir lu « al fatiha » ?

Il est conseillé qu’il lise ou bien la Sourate « Qaf » puis la Sourate « Iqtarbat (la lune) » ; ou bien il lit la Sourate « Sabih » puis « al Ghachiya (celle qui enveloppe) », mais s’il en lit d’autres il n’y a pas de mal.

 23°/ Qu’en est il du fait de faire le prône de la fête avant la prière, et comment est considéré le fait d’assister au prône, et est-ce une condition pour que la prière soit acceptée ?

Le fait d’effectuer le prône avant la Salât est une innovation que les compagnons ont blâmée –Qu’Allah les agrées-. Quant au fait d’assister au prône ce n’est pas une obligation ; Que celui qui le veut reste et en tire profit, et que celui qui le veut s’en aille, et ce n’est en rien une condition pour que la prière soit acceptée car par définition une condition précède, or le prône succède à la prière.

 24°/ Faut- il commencer le prône de la fête par « al istighfar » ou bien par « at-Takbir » ou par autre chose ?

Quant à l’Istighfar (le fait de demander pardon en disant « Astaghfirou-llah »), il ne faut pas commencer par cela, et je ne connais personne ayant dit cela. Quant au fait de faire le Tahmid (dire « el Hamdou lillah ») et le Takbir (dire « Allahou Akbar »), les savants sont mitigés sur ce point :  
Certains ont dit que le prône commence par le Tahmid, d’autres ont dit qu’il commence par le Takbir. Mais en fait le sujet est large, car s’il dit :« Allahou Akbar, Allahou Akbar, Lâ ilâha illa-llâh, wal-lâhou Akbar, wal-lah Akbar wa lillahil Hamd », dans ce cas il a commencé par le Tahmid car la phrase est considérée comme étant une seule ; Et s’il dit : « al Hamdou lillâh, wa-llâhou Akbar, wa Lâ ilâha illa-llah » il a également commencé par le Tahmid, donc le sujet reste large.

 25°/ la Sounnah exige que celui qui fait le prône soit debout ou assis ?

La Sounnah veut que celui qui fait le prône du vendredi ou de la fête soit debout comme cela fut rapporté du Prophète–prières et bénédictions d’Allah sur lui-.

 26°/ Lorsqu'un homme effectue le sacrifice à la place d'un autre, ce dernier doit-il se raser la tête? 

Les règles  du sacrifice sont propres à celui qui est chargé de sacrifier, c’est à dire que lorsqu’un individu charge une autre personne d’effectuer le sacrifice à sa place, et bien les règles propres au sacrifice incombent à celui qui en est chargé et non à celui qui confie cette tache.

 27°/ Est-il permis à l'individu de se peigner les cheveux les premiers jours de Dhoul Hijja, et quelle est la meilleur bête à sacrifier : le mouton ou la race bovine?

Il est permis à l’individu de se couper les cheveux après avoir effectuer son sacrifice, même le jour de la fête, et le mouton est meilleur que le septième d’un bœuf, ou d’une chamelle, mais s’il sacrifie une chamelle ou un bœuf entier et bien les juristes ont mentionné que cela est meilleur qu’une bête de la race ovine.

28°/ Quels sont les jours connus (« al ayam al ma’loumat ») et les jours  limités (« al ayam el ma’doudat ») qui sont cités dans le Coran ?

Les jours connus (« al ayam al ma’loumat ») sont les dix premiers jours de Dhoul Hijja et les jours limités (« al ayam el ma’doudat ») sont les jours du Tachriq.

 29°/ Qu’en est- il de la prière de celui qui s’est contenté de « takbiratoul ihram », lors de la prière de la fête ?

Sa prière est correcte, car les « Takbirat » supplémentaires et les « Takbirat » marquant un changement de position sont une Sounnah.

 30°/ QU’EN EST-IL DU FAIT DE TRANSPORTER DES ARMES PENDANT LA PRIERE DU A‘YD ?

S’il y a lieu d’en porter alors que l’on en porte dans le cas contraire il ne faut pas.

31°/ Qu’en est-il du fait de parler pendant le prône de la fête ?

Certains savants ont dit qu’il est interdit de parler alors que l’imam fait son prône le jour de la fête. Et d’autres ont dit qu’il n’y a pas de mal à cela puisque le fait d’assister au prône n’est pas obligatoire, donc le fait de l’écouter n’est pas obligatoire non plus. Mais il ne fait aucun doute que le bon comportement veut que l’on ne parle pas car cela distrait la personne elle-même, ainsi que les autres à qui il s’adresse ou qui l’écoutent ou le regardent.

 32°/ Qu’en est-il du fait d’effectuer le sacrifice dans le lieu de prière (« al Moussalla ») ?

Ceci fait parti de la Sounnah, comme le fit le Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui- mais les gens ont pris l’habitude d’effectuer le sacrifice chez eux pour ne pas infester de taches le « Moussalla » de la fête.

 33°/ jusque quand est-il interdit de se couper les cheveux, les ongles et la peau  pendant les dix premiers jours de dhoul hijja ?[1]

L’interdiction est valable jusqu’au sacrifice, lorsque le sacrifice est effectué l’interdiction est levée !

 34°/ Dans notre pays l’escorte (ou la garde) se rend au lieu de prière de la fête avant l’arrivée du gouverneur (« al Amir »), et lorsqu’il arrive, elle tape du tambour pour l’accueillir, et ceci est également accompagné de chants avec de la musique ; est-il alors permis d’effectuer la prière de la fête dans ce lieu ?

Le fait de taper sur le tambour (ou tambourin) est interdit mais ce qui peut être admis c’est le tambour de basque (« ad-Daf ») mais surtout pas au moment et au lieu d’adoration.

 35°/ Quelle est le jugement et la description de la prière le jour de la fête et quelles sont ses conditions et son temps ?

La prière de la fête est une obligation qui incombe à l’homme (« Fardou ‘Ayn »), d’après les paroles les plus tangibles des savants, car le Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui- l’a ordonné et a insister dans cet ordre là. Au point d’ordonner aux femmes âgées, à celles qui se tenaient écartées du regard des hommes et à celles qui avaient leurs menstrues de s’y rendre, et a ordonné à celle qui avait ses menstrues de se tenir à l’écart. Mais si l’individu rate la prière il ne la rattrape pas car c’est une prière d’assemblée (c’est-à-dire : Que l’on ne peut la prier qu’en assemblée). Donc si elle est passée, elle ne se rattrape pas, tout comme la prière du vendredi qui lorsqu’elle a été ratée elle ne se rattrape pas, mais avec la particularité que la prière du vendredi s’effectue à l’heure du Dohor, donc si elle n’a pas été faite par l’individu, il lui faudra prier le Dohor à la place. Alors que la prière de la fête ne s’effectue pas au moment d’une autre prière, et si elle a été manquée on ne la rattrape pas, et aucune prière ne peut être faite à la place. La façon de l’accomplir est légiférée et connue : il fait le Takbir de la sacralisation (« Takbiratoul Ihram »), puis il fait l’invocation de l’ouverture : (« Dou’a al Istiftah »), puis il fait six « Takbirat » (c’est-à-dire qu’il dit six fois Allahou Akbar en levant les mains), puis il lit la Sourate « al Fatiha » suivie d’une autre Sourate, « Sabih » ou bien « Qaf »  dans la première unité de prière (« Rak’at ») ; puis lorsqu’il se relève de la deuxième prosternation pour effectuer la deuxième unité de prière, il se relève en disant  « Allahou Akbar », une foi debout il fait cinq « Takbirat », puis il lit la Sourate « al Fatiha » suivie d’une Sourate : S’il a lu « Sabih » dans la première unité de prière, il lira alors la Sourate « al Ghachiya » dans la seconde ; Et s’il a lu dans la première unité de prière la Sourate « Qaf » il lira (traduction relative et approchée :) « L’Heure approche et la lune s’est fendue » (C’est à dire la soute « la lune ») dans la seconde.

 36°/ Est-ce que le sacrifice du jour de la fête est une obligation ou une Sounnah (une œuvre conseillée)

Les savants sont mitigés quant au fait que se soit obligatoire. Certains ont dit que c’était une obligation comme dans le Madh-hab de abou Hanifa, ainsi qu’une des deux paroles rapportées de l’imam Ahmad, et un des deux avis dans le Madhab de l’imam Malik. C’est aussi l’avis de cheikh al Islam ibn Taymiya car le Prophète–prières et bénédictions d’Allah sur lui- l’a ordonné et a persisté quant à cet ordre là. Et d’autres ont dit que c’était une Sounnah appuyée (Sounnah Mou-akkada), donc il serait déconseillé (Makrouh) pour celui qui à la capacité de le faire de le délaisser.

 37°/ La prière de la fête  est-elle légiférée pour le voyageur ?

La prière de la fête n’est pas légiférée pour le voyageur, tout comme la prière du vendredi n’est pas légiférée pour le voyageur. Par contre si le voyageur se trouve dans un pays ou la prière de la fête est effectuée, alors il lui incombera de l’effectuer avec les autres musulmans.

 38°/ Pour celui qui habituellement jeûne le lundi et le jeudi, peut-il jeûner si un de ces deux jours coïncide avec les jours du "Tachrik"?

Si le lundi ou le jeudi coïncident avec les jours du « Tachrik » alors l’individu ne jeûnera pas, et ce conformément aux hadiths de ‘Aicha- qu’Allah l’agréée- et ibn ‘Omar- Qu’Allah l’agrée-Il ne fut pas permis pendant les jours de tachrik de jeûner sauf pour celui qui n’effectuait pas le sacrifice » c’est à dire « El Moutamati’ » et « El Kaarin » pendant le pèlerinage, et l’on sait pertinemment que l’on ne peut au nom d’une sounnah effectuer un acte illicite.

39°/ Que pensez-vous des fêtes qui sont célébrées  de nos jours, comme les anniversaires ou les fêtes nationales …et quanD ces fêtes portent un nom comme « le jour de la patrie » par exemple, cela change t-il le décret ?

Quant aux anniversaires, s’il s’agit de l’anniversaire de ‘Issa fils de Maryam- Paix sur lui- que les chrétiens prennent comme culte, le fait d’y assister pour un musulman est interdit sans aucun doute, et ceci fait partie des plus grands interdits car cela revient à immensifier le culte des mécréants, et si l’individu le fête alors il commet quelque chose de grave. Quant aux anniversaires de chacun, cela est bien plus proche de l’illicite que du déconseillé, il en va de même pour toute autre occasion qui n’est pas légiférée. Les occasions légiférées sont la rupture du jeûne du Ramadhan, la fête du sacrifice, et la fête hebdomadaire qui est le jour du vendredi.

 40°/ S’il s’avère que j’ai constaté la nouvelle lune annonçant la rupture du jeûne et que cela n’a pas été su dans l’endroit ou je me trouve : dois-je rompre mon jeûne et  célébrer la fête, sachant que tout le monde jeûnera, mais que moi en contre partie j’applique le hadith : « jeunez à sa vision (la nouvelle lune) et rompez le jeûne à sa vision », ou dois -je suivre les gens de mon pays ?

Certains savants disent que lorsque l’individu est seul à constater le nouveau mois de Chawwal il doit tout de même jeûner, car la venue du nouveau mois ne peut être confirmée qu’avec deux témoins. Et d’autres savants considèrent qu’il rompt son jeûne en cachette. Mais le premier propos est celui qui est connu dans le Madh-hab de l’imam Ahmad –Qu’Allah lui fasse miséricorde-.

 41°/ S’IL Y A UNE MINORITE DE GENS EN VILLE, A QUEL MOMENT PEUVENT-ILS CONSIDERER LA PRIERE DE LA FETE COMME ACCOMPLIE ? ET QUAND LEUR EST-IL PERMIS D’EFFECTUER LE SACRIFICE ? EST-CE APRES AVOIR ACHEVER LEUR PRIERE OU BIEN APRES QUE LA PRIERE DE L’IMAM SOIT ACHEVEE ?

Les savants disent que s’il y a une minorité de gens qui ne peuvent se rendre au lieu de prière alors, pour eux, la prière de la fête sera accomplie dans leur ville et ce car ils ont une excuse, et en fait le sacrifice dépendra de la prière qui aura été achevée en premier.
En somme si la prière effectuée au « Moussala » se termine avant, alors le sacrifice est permis, et si la prière effectuée par la minorité dans la ville est terminée avant, le sacrifice est permis.
Et si l’on venait à dire : cela dépend de la prière de chacun : celui qui aura prié avec les gens d’une ville dans un « Moussala », les règles (du sacrifice) découleront de sa prière effectuée au « Moussala », et celui qui aura prié avec une minorité, les règles(du sacrifice) découleront de sa prière effectuée avec cette minorité là.
Je dis que celui qui adopte ces propos a raison quelque part.

 42°/ Quelle est le jugement concernant les femmes qui sortent pour se rendre au lieu de prière (moussalla), plus particulièrement  à notre époque où la tentation est de plus en plus présente, et que certaines femmes sortent après s’être embellies et parfumées ? Et si l’on considère que cela leur est permis (de se rendre au moussala) que dire alors de la parole de ‘Aïcha–Qu’Allah l’agrée- : 
« si le prophète
–prières et bénédictions d’Allah sur lui- avait vu ce que les femmes faisaient, il leur aurait interdit » ?

Nous considérons que la femme est tenu de se rendre au lieu de prière (Moussalla) pour assister au à ce qu’il y a comme bien, et elle participe avec les musulmans à leur prière et à leurs invocations, mais il est de leur devoir de sortir discrètement, de ne pas s’exhiber ni d’être parfumées. Ainsi elles auront réuni la pratique de la Sounnah et l’éloignement de la tentation. Et ce qui est fait par certaines femmes comme le fait de se parfumer, ceci provient de leur ignorance, et du fait que leurs responsables aient failli à leur responsabilité. Mais cela n’annule pas la loi légiférée qui veut que la femme se rende à la prière de la fête. Quant à la parole de ‘Aicha –Qu’Allah l’agrée-, il est évident que lorsqu’une chose permise entraîne un interdit, alors cette chose devient elle-même interdite. Mais si la majorité des femmes commettent cela nous n’avons pas non plus le droit de pénaliser toutes les femmes ! Mais nous l’interdisons uniquement à celles qui commettent ce genre de choses.

 43°/ Si j’ai jeûné 29 jours et que j’apprends à la fin de la nuit que le lendemain sera le 30ème jour de jeune, ET QUE PAR CONSEQUENT, JE VAIS JEUNER, mais à ce moment là je voyage vers  un autre pays, et à mon arrivee, on m’annonce QUE la fête sera CELEBREE LE LENDEMAIN dans leur pays. dois-je suivre mon pays (de départ), et par conséquent je jeune, ou bien dois-je rompre mon jeûne ET CELEBRER LA FETE AVEC CE PAYS ? 

Il faut que tu célèbres la fête avec le pays dans lequel tu te trouves au moment où la fête est célébrée, et si ton mois de jeûne a été inférieur à 29 jours, alors complète-le. Car comme on le sait le mois peut varier entre 29 et 30 jours, donc si tu as fait 29 jours de jeûne tu as accompli un mois de jeune.
Par contre si dans les deux pays le mois a duré 30 jours et que tu n’as jeûné que 29 jours alors il te faudra rattraper un jour de jeûne pour compléter ton mois.

 44°/ Si j’ai jeune 29 jours et que le 30eme jours je rompt mon jeun et fête l’A'yd avec le pays dans lequel je me trouve après quoi je vais dans un autre pays, alors que je ne jeune pas, et je constate qu’ils sont encore en état de jeunE ;que faire : continuer à manger et à célébrer l’A'yd ou dois -je jeuner ET CONTINUER A CELEBRER LA FETE ?

Tu n’as pas à jeûner car tu as rompu ton jeune de manière légiférée, et tu es dans tes droits.C’est un jour que l’on considérera comme permis dans ce cas, car si tu quittes un pays après le coucher du soleil et que tu arrives dans un autre pays avant le coucher du soleil il ne t’incombe pas de jeûner

 45°/Est-CE QUE LA PRIÈREDANS « EL MOUSSALA » EST MEILLEUR QUE CE SOIT A MEKKA, AU QOUDSS OU BIEN EST-CE BIEN PLUS MEILLEUR DANS LES LIEUX SAINTS ?

La prière effectuée au « Moussala » est meilleure. Mais à Mekka, depuis longtemps l’habitude veut que les gens prient à la mosquée sainte, de même à Médine, depuis très longtemps les gens prient dans la mosquée du Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui- mais il ne fait aucun doute qu’à Médine la prière effectuée au « Moussala » est meilleur, comme ce fut au temps du Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui- et des khalifes bien guidés.

 46°/ A quel moment doit-on faire l’invocation de louverture al(istiftah )pendant laprière de la fête : après le Takbir de la sacralisation (takbiratou el ihram )ou bien après les takbirettes ?

Il faut faire cette invocation après « Takbiratoul ihram », telle est la parole de savants. Mais encore une fois la question est large et il n’y a pas de mal dans  le fait de ne dire l'invocation qu’après les takbirettes.

 47°/ Est-ce que le takbir particulier(mouqayad) doit être fait après les prières effectuées en commun ou bien est--il permis de le faire après une prière faite seul ?

Le Takbir est légiféré, que l’individu le fasse après une prière en commun ou après une prière faite seul. Et certains savants considèrent qu’il n’est légiféré qu’après une prière faite en commun.

 48°/ Si l’individu perd ses ablutions après la prière lui est-il permis de faire le takbir ?Et de même si après la prière l’individu sort et qu’un long moment s’est écoulé ?

Il faut savoir avant tout qu’il n’y a aucun Hadith authentique du Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui- concernant le Takbir particulier, mais il y a des "Athars" et des efforts personnels des savants, et la question est large. quand bien même l’individu se contenterait des invocations habituelles après la prière, cela serait permis, en effet tout cela rentre dans l’invocation d’Allah. Tout comme il faut savoir que lorsque l’individu perd ses ablutions après la prière, il n’est pas exempté des invocations. Car être pure n’est pas une condition pour faire les invocations, ainsi il en va de même pour le Takbir ,et il en va de même si l’individu sort de la mosquée, il n’est  pas exempté des invocations.  Quant au fait qu’un long moment se soit écoulé après la prière, si l’individu a délaissé les invocations par paresse, il n’en est pas exempté, et s’ il les a délaissées par oubli il les fait.

 49°/ Doit- on faire, devancer le takbir aux invocations habituelles à dire après la prière ?

Je viens de dire à l’instant qu’aucun Hadith authentique du Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui- n’a été rapporté à ce sujet, mais que ce sont des "Athars" et des efforts personnels émis par les savants qui disent également : il faut faire devancer le Takbir aux invocations habituelles.

 50°/ Dans certaines de nos mosquées nous sommes confrontés à ce cas :l’imam fait le takbir dans le micro et tous les gens répètent après lui ce qu’il dit, est- ce que cela fait parti des innovations ou est-ce permis ?

Ceci entre dans l’innovation car ce qui est connu dans la voie du Prophète–prières et bénédictions d’Allah sur lui- concernant les invocations est que chacun invoque Allah pour lui même, il ne faut donc pas sortir de la voie du Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui-et de ses compagnons -qu'Allah les agrées-.

 51°/ Qu’en est il du sacrifice et est-il permis pour le mort ?

Le sacrifice est une Sounnah appuyée pour celui qui en est capable, ainsi l’individu sacrifie pour lui et les gens de son foyer. Par contre le fait de sacrifier au nom du mort ne fait pas parti de la Sounnah, et n’a pas été rapporté du Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui-qu’il a effectué un sacrifice particulièrement pour un mort, ni même ses compagnons -qu'Allah les agrées- ne l’ont fait de son vivant. Mais l’individu doit sacrifier pour lui et les gens de son foyer  et si en plus il a l’intention que le mort soit compté parmi eux il n’y a pas de mal.

 52°/ Si le moment du sacrifice est arrive et qu’il n’y a pas d’homme dans le foyer pour effectuer le sacrifice, la femme peut-elle effectuer le sacrifice dans ce cas ?

Oui, il est permis à la femme et autre de sacrifier la bête car à la base les hommes et les femmes ont les mêmes devoirs quant aux adorations et autre, sauf lorsqu’un argument vient spécifier le contraire. Dans l’histoire de la servante qui faisait pâturer un troupeau quand tout à coup un loup s’en pris à une des bêtes, alors elle prit une pierre et égorgea la bête et ce au temps du Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui-, et le Prophète–prières et bénédictions d’Allah sur lui- ordonna que la bête soit mangée.

  53°/ QU’EN EST-IL DE CELUI QUI SE RASE  LA TETE LE JOUR DU SACRIFICE AVANT DE SE RENDRE À LA PRIERE, SACHANT QUE CE DERNIER A ETE EXHORTE ET QU’IL A TOUT DE MEME MAINTENU SA POSITION ?

Il en est que cet individu est désobéissant au Messager–prières et bénédictions d’Allah sur lui- car le Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui- a dit : "Lorsque les dix(premiers) jours surviennent et que l’un d’entre vous a l’intention d’effectuer le sacrifice qu’il ne coupe pas ses cheveux ou sa peau ou ses ongles ».
En fait cet individu se doit de se repentir à Allah pour son acte. Par contre en rien son acte n’a de conséquence sur son sacrifice contrairement à ce que croient certains musulmans ordinaires, pensant que celui qui coupe ses cheveux ou ses ongles les dix jours, son sacrifice est nul, en fait cela n’est pas vrai.

54°/ Est-il permis à celui qui a effectue le sacrifice d’en donner une partie à un mécréant, et l’individu doit-il manger de son sacrifice ?

Oui, il est permis à celui qui a effectué le sacrifice d’en donner au mécréant comme aumône à condition que ce mécréant là ne fasse pas parti de ceux qui combattent les musulmans,sinon il ne faut rien lui donner.

 salaat5.gif

Traduction relative et approchée :  {Allah ne vous empêche pas d’être bon et juste envers ceux qui ne vous ont pas combattus en matière de religion et qui ne vous ont pas fait sortir de vos demeures et Allah aime les gens justes mais Allah vous interdis d’être bon et de prendre comme alliés  ceux qui vous ont combattu pour la religion et qui vous ont chasse de vos demeures}S60 V8&9

Quant au fait de manger de la bête que l'on a sacrifiée, et bien oui, lorsque l'individu a prié et qu'il a effectué le sacrifice et qu'il en mange avant tout autre plat, il n'y a aucun mal et certains savants même disent que c'est préférable.

 

 SI J’AI BIEN ACCOMPLIT CETTE OEUVRE ALORS C’EST PAR LA GRÂCE D’ALLAH
ET SI J’Y AI  FAILLIT ALORS CELA PROVIENT DE MOI MÊME ET DE CHAYTAN…
  LOUANGES À ALLAH SEIGNEUR DES MONDES
ET QUE LA PAIX ET LE SALUT SOIENT SUR NOTRE PROPHÈTE ET BIEN AIME MOUHAMMAD
AINSI QUE SUR SES COMPAGNONS
ET TOUS CEUX QUI L’AURONT SUIVI DANS LE BIEN JUSQU’AU JOUR DERNIER. 



[1] Cette question concerne ceux qui effectuent leur pèlerinage.

 

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 20:00

Au nom d’Allah, l’Infiniment Miséricordieux, le Très miséricordieux

 

As Salâmu 'alaykumu wa rahmatuLlâhi wa barakatuh


 Dimanche 6 Octobre a débuté le mois du hajj, le mois sacré de dhul-hijja. L’Aïd al-Adha, qui correspond au 10e jour de dhul-hijja, aura donc lieu Mardi 15 octobre 2012.

Le jour qui précèdera l’Aïd correspond au jour de ‘Arafat, un jour où il est très fortement conseillé de jeûner.

 

1-93497054-copie-1.jpg

 


Les mérites des dix premiers jours de Dhû el Hidja 

Par Shaykh ibnu l 'Uthaymîn

 

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, que le Salut et les Prières d’Allah soient sur le maître des Messagers…

     

Par Ses Faveurs et Sa Grâce, le Seigneur a offert à ses pieux serviteurs certaines occasions à certaines périodes de l’année durant lesquelles ils ont l'opportunité de s’épanouir. Parmi ces rendez-vous, il y a les dix premiers jours de Dhû El Hidja.

 

● Le Livre d’Allah et la tradition prophétique recensent un certain nombre de textes au sujet de leurs mérites dont notamment :

 

1- le Seigneur a révélé : (Par l'aurore, et les dix nuits ). En commentaire à ce verset, l'exégète Ibn Kathir a souligné : « Elles correspondent aux dix premiers jours de Dhû el Hidja conformément à l'opinion d'ibn 'Abbâs, d’ibn e-Zubaïr, de Mujâhid et d'autres comme le rapporte el Bukhârî. »

2- Selon ibn 'Abbâs, le Messager d’Allah (r) a déclaré : « Il n'y a pas de jours où les œuvres sont meilleures que les fameux dix premiers jours de Dhû el Hidja.

-          Pas même la guerre sur le chemin d’Allah ? Lui demandèrent les compagnons.

-          Pas même la guerre sur le chemin d’Allah confirma-t-il, si ce n’est celui qui aurait investi son corps et ses biens et qui aurait tout sacrifié sans ne jamais revenir ! »

3- le Seigneur (I) a révélé : (Évoquez Allah durant certains jours déterminés ). Ibn 'Abbâs (t) a précisé à ce sujet : « Ce sont les dix premiers jours de Dhû el Hidja. »[1]

4- selon ibn 'Omar (t), le Messager d’Allah (r) a déclaré : « Il n'y a pas de jours où les œuvres sont meilleures que les fameux dix premiers jours de Dhû el Hidja. Multipliez-y la proclamation de l'Unicité d’Allah, de Sa Grandeur et de Ses Louanges. »[2]

5- Sa'îd ibn Jubaïr qui n'est autre que le rapporteur du Hadith d'Ibn 'Abbâs cité précédemment, faisait des efforts de piété considérables pendant ces fameux jours, de sorte qu'il est pratiquement impossible d'en faire autant.[3]

6- Ibn Hajar a expliqué dans son livre Fath el Bârî : « Il semblerait que la raison pour laquelle les dix premiers jours de Dhû el Hidja sont particuliers, provient du fait que les principaux rites y sont rassemblés ; autrement dit, la prière, le jeûne, l'aumône, et le pèlerinage, etc. »

 

Les actions recommandées durant cette période

 

1- La prière : il est recommandé de se présenter tôt aux cinq prières prescrites, et de redoubler de prières surérogatoires étant donné qu'elles sont considérées parmi les meilleurs actes de dévotions. Thawbân (t) nous rapporte : « J'ai entendu dire le Messager d’Allah (r): Multiplie les prosternations devant Allah, il n'y a pas une prosternation que tu puisses faire sans que le Seigneur ne t'élève par elle d'un degré, et ne t'enlève par elle, un péché. »[4] En l'occurrence, ce mérite est valable à toutes les époques de l'année.

 

2- Le jeûne : étant donné qu'il fait partie des bonnes œuvres. Ainsi, selon Hunaïda ibn Khâlid, d'après sa femme, selon certaines épouses du Prophète (r) : « Le Messager d’Allah jeûnait les neuf premiers jours de Dhû el Hidja, le jour de 'Âshûra, et trois jours tous les mois. »[5] L’érudit e-Nawawî précise à ce sujet qu’il est fortement recommandé de jeûner au cours de ces dix jours. 

 

3- Proclamer l'unicité d’Allah, Sa Grandeur et Ses Louanges : Conformément au Hadith rapporté par ibn 'Omar (t) : « Multipliez-y la proclamation de l'Unicité d’Allah, de Sa Grandeur et de Ses Louanges. » L'érudit el Bukhârî a confirmé : « Ibn 'Omar et Abû Huraïra se rendaient au marché pendant les dix premiers jours de Dhû el Hidja ; et ils y clamaient la grandeur du Seigneur (en disant Allah Akbar), cela incitait les gens à en faire autant. » Dans ce registre, il a dit : « Sous sa tente à Mina, 'Omar (t) clamait la grandeur d’Allah. Les gens présents dans la mosquée l’écoutaient et se mettaient à l’imiter. Dès lors, cet élan a gagné tous les marchés de sorte que tout Mina vibrait. »

 

Ainsi, ces jours-là Ibn 'Omar (t) prononçait à Mina cette formule (Allah Akbar), après les prières, dans son lit, sous sa tente, lors de ses rencontres, dans ses allées et venues sans s'arrêter une seule journée. Il est aussi recommandé de le faire à voix haute conformément à la pratique d'Omar, d'Ibn 'Omar et d’Abû Huraïra (y). Il nous est donc désigné, en tant que musulman de faire revivre cette tradition négligée à notre époque. Malheureusement, elle est pratiquement devenue inexistante, même par les gens les plus religieux contrairement à la pratique de nos Pieux Prédécesseurs.

 

Les différentes formules à dire :

a- Allah Akbar ! Allah Akbar ! Allah Akbar Kabîra[6] !

b- Allah Akbar ! Allah Akbar ! Il n'y a d'autre divinité en dehors d’Allah, Allah Akbar ! Allah Akbar ! À Allah reviennent les louanges. 

c- Allah Akbar ! Allah Akbar ! Allah Akbar ! Il n'y a d'autre divinité en dehors d’Allah, Allah Akbar ! Allah Akbar ! Allah Akbar ! À Allah reviennent les louanges. 

 

4- jeûner le jour de 'Arafa :

Le jeûne se confirme le jour de 'Arafa comme il est certifié à travers le hadith prophétique : « J'aspire à ce qu’Allah absolve mes péchés de l'année précédente et de l'année suivante. »[7] Toutefois, celui qui se trouve à 'Arafa –pour le pèlerin en l'occurrence –, il ne lui est pas recommandé de jeûner étant donné que le Prophète (r) n'a pas jeûné à 'Arafa.

 

5- les faveurs du jour de l'immolation :

Bon nombre de musulmans ne considèrent pas ce jour illustre à sa juste valeur, ils ne tiennent pas compte de son importance et de sa faveur immense. Pourtant, certains savants considèrent qu'il est le meilleur jour de l'année dans l'absolu. Ils le préfèrent même au jour de 'Arafa. À cet effet, ibn el Qaïyam a souligné : « Le meilleur jour auprès d’Allah, c'est le jour de l'Immolation (Nahr), il est le grand jour du Pèlerinage. » Par ailleurs, d’après la compilation d'Abû Dawûd (e-Sunan), selon le Prophète (r) : « Le jour le plus illustre auprès d’Allah, c'est le jour de l'Immolation, ensuite vient le jour du séjour. » Ce fameux jour du « séjour » correspond au lendemain de l'Aïd, le 11ème jour de Dhû el Hidja, le jour où les pèlerins s'établissent à Mina. Il est dit aussi que le jour de 'Arafa est plus illustre, car jeûner à cette occasion permet d’absoudre deux années de péchés consécutives. Il n'y a pas un jour également où le Seigneur affranchit autant de Ses serviteurs de l'Enfer que le jour de 'Arafa. Ce fameux jour, Allah (U) se rapproche de Ses créatures. Puis, Il fait l'éloge à Ses anges des pèlerins présents à 'Arafa. Cependant, la première tendance est la plus vraisemblable, il est vrai que le Hadith sur le sujet est incontournable. Or, que ce jour soit meilleur ou non, l'essentiel c'est de lui accorder l'importance adéquate, en veillant à ne pas manquer cette opportunité, et à se voir combler de ses faveurs. Cela concerne aussi bien le pèlerin que toute autre personne.

 

Comment accueillir la période du pèlerinage ?

 

 1- Il incombe à chaque musulman d'accueillir les occasions cultuelles en général avec un repentir sincère et véritable. Il consiste entre autres à abandonner les péchés et à ne plus renouveler les fautes passées. Les péchés font malheureusement écran entre l'individu et les faveurs du Seigneur et empêchent le cœur d'accéder à Son Maître.

2- Il faut accueillir également de façon générale les occasions cultuelles avec la volonté ferme et sincère de les passer selon le contentement divin. Allah est véridique envers quiconque l’est envers Lui : (Ceux qui luttent pour notre cause, Nous les guiderons sur nos chemins ).[8]

 

Cher frère, veille à profiter de cette occasion propice avant qu'elle ne s'en aille, et que tu en pâtisses, car perdre une seule heure suscite le remords. Qu’Allah nous concède à tous de profiter de ces instants précieux, comme j'implore le Seigneur de nous assister dans Son obéissance et Sa parfaite obédience (soumission) !

 

Quelques préceptes relatifs au sacrifice et à leur légitimité

     

À la base, le sacrifice est légitimé pour les personnes vivantes étant donné que le Prophète (r) et ses compagnons faisaient des sacrifices pour leur propre personne ou en l'honneur de leur famille. Quant aux convictions répandues chez certaines gens alléguant que le sacrifice est un droit exclusif aux morts, celles-ci n'ont aucune origine. Il faut savoir qu’il existe trois sortes de sacrifice en l'honneur des morts :

 

Premièrement : le sacrifice peut englober les morts et les vivants à l'exemple de l'individu qui le dédie à sa propre personne ainsi qu'à sa famille en sous-entendant les vivants parmi eux, mais aussi les morts. Cet usage s'inspire de la pratique du Prophète lorsque celui-ci (r) a sacrifié une offrande pour lui-même et pour ses proches. Tout en sachant que certains d'entre eux étaient déjà décédés.

 

Deuxièmement : faire un sacrifice pour une personne décédée conformément à ses recommandations avant sa mort, le verset suivant étant à l'origine de cette pratique : (Quiconque le (testament) modifie après l'avoir entendu, le péché se verra porté à l'encontre de ceux qui l'auront modifié. Certes Allah est Savant et Entendant ).[9]

 

Troisièmement : le sacrifice peut être dédié par donation aux morts indépendamment des vivants. Cette pratique est permise, les savants spécialistes en Fiqh (science de la jurisprudence) de l'école Hanbalite ont stipulé que sa récompense parvient effectivement aux morts, et que son auteur en est bénéficiaire pareillement à l'aumône dédiée en leur honneur. Toutefois, je ne considère pas que cette pratique se rattache à la tradition (sunna). En effet, le Prophète (r) n'a jamais consacré de sacrifice spécialement en l'honneur d'une personne décédée. Il ne l'a pas fait pour son oncle Hamza, bien qu'il ne soit l'un des proches les plus chers à ses yeux, ni d'ailleurs pour aucun de ses enfants morts avant lui ; en l'occurrence ses trois filles décédées toutes les trois après leur mariage et trois garçons morts en bas âge. Il ne l'a pas fait non plus pour sa défunte épouse Khadîja, bien qu'elle soit la plus aimée de ses femmes. D'autres parts, aucune tradition venant vérifier cet usage à son époque de la part des compagnons, n'a été recensée.

● Nous considérons également que certains se trompent lorsque ces derniers consacrent un sacrifice au bout de la première année du deuil. Ils le prénomment ce genre de pratique « sacrifice d'outre-tombe ». Ils sont convaincus qu'il est interdit de faire profiter de la récompense de leur action à quiconque en dehors du défunt. Il est possible aussi qu'ils consacrent des offrandes à Allah par donation envers les morts ou conformément à leurs recommandations avant leur mort, mais ils ne le font jamais pour leur propre personne ou pour leurs proches. Or, s'ils avaient su que tout sacrifice voué à Allah que la personne dédie à lui-même et aux membres de sa famille, comprenait à la fois les vivants et les morts, ils se seraient précipités à le faire au dépend de leurs coutumes.

 

Les choses à ne pas faire pour la personne voulant immoler le jour de l'Aïd

 

Si quelqu'un veut sacrifier un animal pour l'Aïd, et que l'entrée du mois de Dhû el Hidja est effective (par la vision de la lune ou si le mois précédent Dhû el Qi'da compte trente jours), il lui sera interdit de se couper les ongles et les cheveux, ou d'ôter n'importe quoi de son corps. Selon Um Salama, le Prophète a déclaré (r) : « À la venue des dix jours de Dhû el Hidja, si quelqu'un d'entre vous veut consacrer une offrande [pour l'Aïd], il ne devra toucher à aucun poil de ses cheveux ni de sa peau jusqu'au moment de l’immolation. » À partir du moment où l'intention lui est venue au cours de cette période, il doit s'abstenir de le faire pour le restant des dix jours. Il ne lui sera cependant compté aucune faute pour la période passée.

 

● La raison est que l'auteur d'un sacrifice est comparable au pèlerin sous certains aspects du Hadj, autrement dit, par sa dévotion envers Allah en lui consacrant une offrande. Il lui convient donc de s'associer à lui dans certaines particularités de la sacralisation (l'Ihrâm). En l'occurrence, s'abstenir de se couper les cheveux ou autre. Ainsi, il est interdit à celui qui prévoit un sacrifice pour l'Aïd de s’enlever quoi que ce soit de ses cheveux, de ses ongles ou des poils de sa peau.

● Ce statut est spécifique à celui qui prévoit de sacrifier. Tandis que les personnes pour qui celui-ci est dédié, elles ne sont pas concernées par cette restriction. En effet, Le Prophète (r) a seulement spécifié : « Si quelqu'un d'entre vous veut consacrer une offrande… », sans préciser les personnes en l'honneur desquelles ce sacrifice est effectué. Rien ne prête à dire au regard des textes, qu'il leur est demandé de se restreindre à cette prescription.

● Si celui qui prévoit de sacrifier venait à se couper les cheveux ou autre, il devra le cas échéant se repentir à Allah (U) et ne plus récidiver. Néanmoins, aucune expiation n'est prévue à cet effet. Cela ne peut pas l'empêcher d’immoler normalement contrairement aux convictions de certaines gens.

● Dans le cas où il commettrait cela par mégarde, par ignorance ou encore si certains cheveux venaient à tomber involontairement, aucun péché ne lui sera imparti. S'il était aussi contraint de se les couper pour une raison ou pour une autre, il n'y a pas d'inconvénient à le faire. Exemple : il peut se couper un ongle cassé qui l'importune, se raccourcir les cheveux qui tombent sur les yeux, ou se les raser pour soigner une plaie, etc.

 

Règles et coutumes le jour de l'Aïd el Adhha

 

Mon frère bien-aimé : je te salue par le salut des musulmans en te disant : As-Salâm 'alaïkoum wa Rahmatou Allah wa barakâtouhou (que la paix soit sur vous, ainsi que la Grâce d’Allah et Ses Bénédictions). Avant tout, je voudrais te souhaiter toutes mes félicitations à l'occasion de la fête bénie de l'Aïd. Je te dis donc : qu’Allah accepte nos œuvres et les vôtres ! J'espère aussi qu'il va agréer ces quelques lignes en implorant qu’il fasse qu'elles soient tant utiles à toi qu’à tout musulman à travers le monde.

 

Cher frère : le bonheur se confine dans la conformité aux enseignements du Prophète (r) à tous les niveaux de notre vie. Le malheur s'avère à l'inverse dans la non-conformité à ses enseignements. C'est pourquoi j'aimerais mettre l'accent sur certaines prescriptions qu'il est bon de mettre en pratique (par la parole ou les actes), la veille de l'Aïd el Kabir, le jour de l'immolation et les trois jours de Tashrîq consécutifs à ce jour béni.  Je les ai résumés pour toi en plusieurs points :

 

• Il est prescrit de proclamer la grandeur d’Allah à partir de l'aurore du jour de 'Arafa jusqu'au 'Asr (après midi) du dernier jour de Tashrîq. Le Seigneur révèle (I) : (Évoquez Allah durant certains jours déterminés ). Sa formule correspond à dire : Allah Akbar ! Allah Akbar ! Il n'y a d'autre divinité en dehors d’Allah, Allah Akbar ! Allah Akbar ! À Allah reviennent les louanges. L'usage veut que les hommes la prononcent à voix haute dans les mosquées, les marchés, les maisons, et après les prières pour exprimer la Majesté d'Allah, manifester son adoration (I) et pour le remercier de Ses bienfaits.

 

• Immoler une offrande : Il faut le faire après la prière de l'Aïd conformément à la parole du Prophète (r) : « Quiconque immole avant la prière, doit refaire son sacrifice, et quiconque ne l'a pas fait, pourra le faire (après la prière). »[10]

Sa période est de quatre jours : le jour effectif de l'immolation, mais aussi les trois jours de Tashrîq. Il est certifié que le Prophète (r) a prescrit : « Toute la période de Tashrîq sont des jours d'immolation. »[11]

 

 Se doucher et se parfumer pour les hommes en veillant à porter ses plus beaux vêtements : Sans prodigalité ni laisser traîner le vêtement au-dessous des chevilles et ni se raser [ou se tailler] la barbe, ce qui est strictement défendu. Quant aux femmes, il leur est prescrit d'assister à la prière de l'Aïd sans laisser paraître leurs attraits ni se parfumer. Il ne serait pas logique de s'y présenter par dévouement envers Allah en vue d'effectuer la prière et Lui désobéir en même temps en portant une tenue indécente (en se dévoilant et en se parfumant devant des étrangers).

 

• Manger de son offrande : le Messager d’Allah (r) ne mangeait rien avant d'être revenu de la prière de l'Aïd. Une fois chez lui, il mangeait de son offrande.[12]

 

• Se présenter à pied à la prière de l'Aïd dans la mesure du possible.

 

• La tradition (sunna) veut que la prière de l'Aïd se fasse à ciel ouvert et en dehors des mosquées, si l’on prend le Prophète (r) en modèle, sauf bien sûr en cas d'intempérie (en temps de pluie par exemple).

 

 Participer à la prière avec les fidèles, il est recommandé aussi d'assister ultérieurement au sermon prononcé. Les grands spécialistes parmi les savants ont adopté l'opinion disant que la prière de l'Aïd est obligatoire comme le formule le verset :(Prie Ton Seigneur et immole ). On n'a donc pas le droit de s'en dispenser sans excuse valable. Les femmes aussi peuvent participer à cette occasion, même celles qui ont les menstrues ou encore les jeunes filles. Toutefois, la femme indisposée par les menstrues devra s'isoler du lieu de prière.

 

• Changer de parcours au retour : Il t'est recommandé d'emprunter un chemin différent au retour de la prière de celui de l'allée comme le Prophète (r) a fait.

 

• Les félicitations de l'Aïd : suivant l'usage des compagnons.

 

 

Fais attention cher croyant à ne pas commettre un certain nombre de fautes que beaucoup font, dont notamment :

 

• Evoquer en groupe la formule prescrite : en la répétant tous ensemble d'une seule voix, ou encore au suivant le rythme de quelqu’un.

• Se distraire le jour de l'Aïd par des divertissements réprouvés : écouter de la musique, regarder des films, ou organiser des réceptions mixtes en laissant les hommes se mélanger aux femmes étrangères, etc.

• Se couper les cheveux et les ongles : Avant d'immoler son offrande pour la personne qui a décidé de le faire, en se conformant ainsi à l'interdiction du Prophète (r) à ce sujet.

• Le gaspillage et les dépenses inutiles : vouées à des futilités ne procurant aucun intérêt, comme le Seigneur (I) le déclare :(Ne gaspillez pas inutilement, car Allah n'aime pas les gaspilleurs ).[13]

 

En conclusion : n'oublie pas, cher croyant de veiller à faire de bonnes actions et des œuvres pieuses : Entretenir les liens de sang, visiter ta famille, éviter les querelles, la jalousie et la haine, purifier ton cœur de tout mauvais sentiment, avoir pitié des pauvres, des gens miséreux, et des orphelins en leur tendant la main et en faisant rentrer la gaieté dans leurs cœurs. Enfin, j'implore le Seigneur afin qu'Il nous facilite les actions aimées et agrées de Lui, qu'Il nous prodigue la connaissance en matière de religion, et nous compte parmi ceux qui ont œuvré opportunément en cette occasion immense, les dix premiers jours de Dhû el Hidja en dévouant nos bonnes actions pour Son Noble Visage !

 

Que les Prières d’Allah et Son Salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses Compagnons !

 

Traduit et adapté pour islamhouse par :

Karim ZENTICI

Relu par Abu Hamza Al-Germâny  

 

   Le bureau de prêche de Rabwah (Ryadh)

www.islamhouse.com  

L’islam à la portée de tous !

 


[1] Voir Ibn Kathîr.

[2] Rapporté par Ahmed.

[3] Rapporté par e-Dârimî.

[4] Rapporté par Muslim.

[5] Rapporté par Ahmed, Abû Dawûd et Nasâî.

[6] Allah est Grand énormément

[7] Rapporté par Muslim.

[8] L'araignée ; 69

[9] La vache ; 181

[10] Rapporté par el Bukhârî et Muslim.

[11] Voir Silsilat e-Sahîha de l’Albânî.

[12] Zâd el Ma'ad- Ibn el Qaïyam.

[13] Le bétail ; 141

 


 

L'avis juridique pour le jeûne du jour de Arafat

Shaykh Al-'Ûthaymîn - qu'Allah lui fasse miséricorde -



Question : Quel est l’avis juridique concernant le jeûne du jour de Arafat pour celui qui accomplit le pèlerinage et celui qui ne l’accomplit pas ?

Réponse : Jeûner le jour de Arafat (9ème jour du mois de dhoul-hijja) est une tradition prophétique fortement conseillée. En effet, on interrogea le Prophète (Que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) au sujet du jeûne le jour de Arafat, il répondit :


« Je compte sur Allah pour qu’il expie les péchés de l’année antérieure et l’année à venir »


et on trouve dans une autre version :


« Qu’il expie l’année passée et celle qui reste à venir. »


Par contre, le pèlerin n’a pas à jeûner ce jour-là, car le Prophète (Que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) n’a pas jeûné le jour de Arafat lors du pèlerinage d’adieu.

À ce sujet, on trouve dans le recueil authentique de Boukhâry selon Maïmouna (qu’Allah l’agréée) qui raconte le doute qui s’est emparé des gens au sujet du jeûne du Prophète (Que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) le jour de Arafat. (Pour fermer la porte à d’éventuels doutes) elle lui fit parvenir un verre de lait pendant qu’il se tenait debout dans Arafat, il le but sous la contemplation de tous les gens.

• Fatwa du cheikh Otheimine tirée de son recueil de fatwas

 • Tome 20, page 46, question 404.

 

 

Partager cet article
Repost0
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 23:00

 

eid-copie-1.jpg

 

Faites revivre cette sounnah !

D'après Abou Sa3id el khoudry qui dit :

" Le messager d'Allâh -salla Llâhu 'alayhi wa sallam- ne priait rien avant l'aid, mais quand il revenait chez lui, il priait 2 rak'ah "

Le hadith est rapporté par ibnou Majah, Ahmad, Ibnou Khouzayma, Al Hakim, As-Souyouty et authentifié par Al Hakim et de même par Ad-dhahaby et Ibnou Hajar et Al Albany l'ont rendu hassan (bon) -qu'ALLAH leur fasse miséricorde- et al Hakim a dit : c'est une chère sounna.

Plus d'infos sur la prière des 2 'Id : http://www.al.baida.online.fr/salaat_aidan.htm

 

Jeûnez les 6 jours de Chawwâl

 

« Quiconque jeûne le mois de Ramadhân, puis le fait suivre des six jours du mois de Chawwâl ; son jeûne est considéré comme étant un jeûne continu. » Rapporté par l'Imâm Muslim dans son Sahîh.

 

Question :
Qu’est-ce qui est le meilleur à faire pour le jeûne des six jours du mois de Chawwâl ?

Réponse :
Ce qui est le meilleur [al-Afdhal] pour les six jours de Chawwâl, c’est de les jeûner juste après le jour de « al-‘Aîd » [fête de fin Ramadhân] et qu’ils soient continus, comme cela a été souligné par les gens de science [Ahl al-‘Ilm]. Et c’est cela qui est transmis dans la vérification du suivi mentionné dans le Hadîth :


« puis le fait suivre. » [1]


Car faire de la sorte est comme s’empresser de vouloir faire le bien qui est incité par les textes [du Qor’ân et de la Sounnah], avec sollicitation et félicité pour celui qui agit ainsi. Et cela montre également l’énergie qui fait partie de la perfection de l’adorateur.

Certes, il ne faut pas que la personne laisse passer ces occasions qui permettent de faire le bien, car la personne ne sait pas ce qu’il en
est de sa situation au dernier moment [de sa vie] et en fin de compte. La personne doit se comporter de cette façon - je veux dire s’empresser d’agir et de saisir l’occasion dans toutes ses affaires pour adopter la bonne conduite lorsque s’éclaircit pour elle ce qui semble le plus juste à faire. [2]

[1] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim
[2] Madjmu ’ Fatâwa Ibn ’Uthaymîne, vol-20 p.20-21

Source

 


Question :
Lorsque qu’une femme doit [rattraper] des jours de Ramadhân, est-ce qu’il lui est permis de donner priorité au jeûne des six jours de Chawwâl sur ce qu’elle doit, ou doit-elle accorder priorité aux jours dus sur le jeûne des six jours de Chawwâl ?

Réponse :
Quand une femme doit encore [rattraper] des jours de Ramadhân, alors elle ne doit pas jeûner les six jours de Chawwâl si ce n’est après rendu ce qu’elle doit [comme jour de jeûne], car le prophète (salla Llahu ‘alayhi wa sallam) a dit :

« Quiconque jeûne le mois de Ramadhân, puis le fait suivre des six jours du mois de Chawwâl... » [1]

Celui qui a encore des jours à compenser du mois de Ramadhân n’a pas jeûné le Ramadhân [en entier], ainsi la personne n’atteindra pas la récompense du jeûne des six jours de Chawwâl si ce n’est après qu’elle ait fini de compenser les jours qu’elle doit.

Et si les jours manqués de jeûne englobent l’ensemble [du mois] de Chawwâl, comme par exemple une femme qui a accouché et a eu ses saignements, et qui n’a donc pas pu jeûner un jour de Ramadhân : ainsi elle entame la compensation de son jeûne pendant le mois de Chawwâl, et elle ne le finit pas avant l’entrée du mois de Dhul al-Qa’dah, elle doit alors jeûner les six jours, et elle aura la récompense de celle qui a jeûné au mois de Chawwâl, parce qu’elle l’a retardé pour une raison valable, ainsi elle aura la récompense. [2]

 

 

Question :
Est-ce que le jeûne des six jours de Chawwâl après le Ramadhân pour celui qui n’a pas complété son Ramadhân est permis. Sachant que la personne n’a pas jeûné 10 jours de Ramadhân pour une raison valable, aura t’elle la récompense de celui qui a complété son jeûne de Ramadhân, puis fait suivre les six jours de Chawwâl ? Sera t’elle comme une personne qui a jeûné tout le temps ? Puisse Allâh vous récompenser par le bien.

Réponse :
Il appartient Seul à Allâh de déterminer la récompense des œuvres accomplies par Ses adorateurs.
Cela est un domaine réservé à Allâh - Djalla Wa ‘Alâ.
Allâh ne prive point la récompense de Son serviteur qui s’évertue à faire de bonnes oeuvres.
Comme Allâh - Ta’âla - dit :

« Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien. » [3]

Il est du devoir de celui qui a un jeûne à rattraper de l’effectuer d’abord avant de s’engager dans le jeûne des six jours de Chawwâl, car la personne ne peut faire succéder le jeûne des six jours à celui du Ramadhân que si elle a complété le Ramadhân. [4]


[1] Rapporté par al-Bukhârî
[2] Madjmu’ Fatâwa Ibn ‘Uthaymîne, Vol-20 p.19
[3] Coran, 18/30
[4] Fatâwa Al-Lajnah ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-‘Ilmiyyah Wal-Iftâ, Vol-10 p.392-393

 

Source

 

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 12:18

 

ramadan taqabbalallah

 

Le jeûne du mois de Ramadan débutera Mercredi 10 Juillet 2013,


qu'Allâh nous permette de le vivre pleinement, en nous éloignant des futilités et en nous faisant profiter au maximum de ses bienfaits et du privilège d'être présent pour l'accomplir.

Qu'Allâh nous fasse à tous miséricorde et nous aide à nous réformer pour que nous sortions de ce mois, plus pieux et rapprochés d'Allâh Le Très Haut.

 

 

 

 

Téléchargez le Dossier Spécial Ramadan

 

logo-telecharger.jpg

 

 

 

Téléchargez le Calendrier du musulman pendant le mois de Ramadan

 

logo-telecharger

 

 

Téléchargez le Ramadan expliqué aux enfants


thumb.php

 

ArrowPartie 1

ArrowPartie 2

ArrowPartie 3

ArrowPartie 4

ArrowPartie 5

 ArrowPartie 6

                                                            ArrowPartie 7

 

 

Dossier d'activités pour les petits mouslims (en arabe)

 

logo-telecharger

 

Programme de Lecture du Coran pendant le mois de Ramadan

(objectif : le finir en un mois)

 

logo-telecharger

 

 

Conseils Pour le Mois de Ramadan

 

 

Cheikh Ibn Bâz



De ‘Abdul ‘Aziz Ibn Baz à celui qui le lira parmi les musulmans, qu’Allah fasse que j’emprunte, ainsi que les musulmans, le chemin de la foi, et qu’Il m’accorde, ainsi qu’à eux, la compréhension de la Sunna et du Coran. Amîne. Que la paix et la miséricorde d’Allah soient sur vous, ainsi que Sa bénédiction. Cela dit :

Ceci est conseil concis sur la vertu du jeûne et de la prière de la nuit du mois de Ramadan, et la vertu de s’empresser d’accomplir des œuvres pieuses, et un éclaircissement de quelques règles importantes qui pourraient échapper à certaines personnes.

Il a été authentifié du messager d’Allah (salallahu’ alayhi wasalam) qu’il annonçait à ses compagnons l’arrivée du mois de ramadan, et les informait que les portes de la miséricorde et du paradis restaient ouvertes pendant ce mois, que les portes de l’enfer étaient fermées et les diables enchaînés.

Il dit (salallahu’ alayhi wasalam) : « Lors de la première nuit de Ramadan, les portes du paradis s’ouvrent et on n’en ferme aucune, et les portes de l’enfer se ferment et on n’en ouvre aucune, et les diables sont enchaînés. Un héraut appelle : « ô toi qui veux le bien, avance, ô toi qui veux le mal, recule ». Allah a des affranchis de l’enfer. Et ceci, chaque nuit. »

Et il dit (salallahu’ alayhi wasalam) : « Le mois de ramadan vous est venu, mois de bénédiction de laquelle Allah vous couvre pendant celui-ci, la miséricorde descend, les péchés cessent et l’invocation est exaucée. Pendant ce mois, Allah observe votre concurrence dans l’accomplissement des bonnes actions et s’en vante auprès de Ses anges. Montrez à Allah lequel parmi est le meilleur en bonnes actions, et certes le perdant est celui qui est privé (pendant ce mois) de la miséricorde d’Allah. »

Et il dit (salallahu’ alayhi wasalam) : « Celui qui jeûne le mois de Ramadan avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés, et celui qui prie les nuits de Ramadan avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés, et celui qui prie la nuit d’Al-Qadr avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés. »

Et il dit (salallahu’ alayhi wasalam) : « Allah Tout Puissant dit : Toute (bonne) action du fils d’Adam est pour lui, elle est multipliée de dix à sept cents fois, sauf le jeûne, car Il est à Moi et c’est Moi qui le récompense. Il (le jeûneur) abandonne pour Moi ses désirs et sa nourriture. Le jeûneur possède deux joies : l’une lorsqu’il rompt le jeûne, l’autre lorsqu’il rencontre son Seigneur. Et certes, l’haleine du jeûneur est plus agréable auprès d’Allah que l’odeur du musc. »

Et les hadiths sur les vertus de Ramadan, de veiller ses nuits en prière et du jeûne sont très nombreux.

Il convient au croyant qu’il profite de cette occasion qu’Allah lui a accordée d’atteindre qui est le mois de Ramadan. Donc, qu’il s’empresse vers l’obéissance, s’éloigne des mauvaises actions et s’efforce d’accomplir ce qu’Allah lui a rendu obligatoire, surtout les cinq prières, car elles sont le pilier de l’islam et les obligations les plus importantes après les deux attestations. Il est obligatoire à chaque musulman et musulmane de les préserver et de les accomplir en leurs temps avec recueillement et quiétude.

De même, parmi les plus importantes obligations (de la prière), pour les hommes, est de les accomplir en commun dans les maisons d’Allah (les mosquées), dans lesquelles Allah a permis qu’on évoque Son nom, comme Il dit : « Et accomplissez la prière, et acquittez la Zakât, et inclinez-vous avec ceux qui s’inclinent » [sourate Al-Baqarah : 43]

« Soyez assidus aux prières et surtout la prière médiane ; et tenez-vous debout devant Allah, avec humilité »[sourate Al-Baqarah : 238]

« Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur prière, qui se détournent des futilités, qui s’acquittent de la Zakât, et qui préservent leurs sexes [de tout rapport], si ce n’est avec leurs épouses ou les esclaves qu’ils possèdent, car là vraiment, on ne peut les blâmer ; alors que ceux qui cherchent au-delà de ces limites sont des transgresseurs ; et ceux qui veillent à la sauvegarde des dépôts qui leur sont confiés et honorent leurs engagements, et ceux qui observent strictement leur prière. Ce sont eux les héritiers, qui hériteront le Paradis pour y demeurer éternellement » [sourate Al-Mu’minun : 1-11]

Et le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Le pacte entre nous et eux est la prière, celui qui l’abandonne a mécru. »

Et l’obligation la plus importante après la prière est l’acquittement de la zakat, Comme Allah Tout Puissant dit : « Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d’accomplir la prière et d’acquitter la Zakât. Et voilà la religion de droiture » [sourate Al-Bayyinah : 5]

« Accomplissez la prière, acquittez la Zakât et obéissez au messager, afin que vous ayez la miséricorde » [sourate An-Nur : 56]

Le Livre d’Allah et la Sunna de Son prophète montrent que celui qui ne s’acquitte pas de la zakat sur ses biens sera châtié pour cela le Jour de la Résurrection.

La chose la plus importante après la prière et la zakat est le jeûne du mois de Ramadan qui est un des cinq piliers de l’islam cités dans la parole du prophète : « L’islam est bâti sur cinq : l’attestation qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allah et que Muhammad est le messager d’Allah, l’accomplissement de la prière, l’acquittement de la Zakat, le jeûne de Ramadan et le pèlerinage. »

Il est obligatoire au musulman de préserver son jeûne et sa prière de nuit, de tout ce qu’Allah lui a interdit comme paroles et actes, car ce qui est visé par le jeûne est l’obéissance à Allah, prendre en haute considération les limites sacrées d’Allah, et l’effort de l’âme (Djihad annafss) contre ses passions dans l’obéissance à Son Maître, afin de la forger à la patience sur ce qu’Allah a interdit. Le but n’est pas seulement de délaisser la nourriture et la boisson et toute autre chose qui annule le jeûne, ainsi il a été authentifié, que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Le jeûne est un bouclier (jounnah), si l’un de vous jeûne qu’il ne tienne pas de propos obscènes et ne crie pas, et si quelqu’un l’insulte ou l’importune, qu’il dise : je suis en état de jeûne. » Et il a été authentifié qu’il a dit : « Celui qui ne laisse pas le mensonge et sa pratique et l’ignorance, Allah n’a pas besoin qu’il délaisse sa nourriture et sa boisson. »


On sait d’après ces textes et d’autres que le jeûneur doit prendre garde à tout ce qu’Allah lui a interdit et préserver tout ce qu’Allah lui a rendu obligatoire. De cette façon, on espère pour lui le pardon, l’affranchissement du feu et l’acceptation de son jeûne et de sa prière de nuit.

Et il est des choses qui peuvent échapper à certains, parmi lesquelles :

Il est obligatoire au musulman de jeûner avec foi et espoir en la récompense, non par ostentation, ni par suivi des gens, de sa famille et du pays. Mais il faut que ce qui l’amène au jeûne soit sa foi qu’Allah le lui a rendu obligatoire, et qu’il espère la récompense auprès de son Seigneur pour cela. De même pour la prière de nuit du mois de Ramadan, le musulman doit l’accomplir avec foi et en espérant la récompense de son Seigneur, pas pour une autre raison. C’est pour cela que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Celui qui jeûne le mois de Ramadan avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés, et celui qui prie les nuits de Ramadan avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés, et celui qui prie la nuit d’Al-Qadr avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés. »

Et parmi les règles qui peuvent échapper à certains :

Ce qui peut atteindre le jeûneur comme blessure, saignement de nez, vomissement ou remontées gastriques involontaires, etc., toutes ces choses n’annulent pas le jeûne, par contre, pour celui qui s’est fait vomir, cela annule son jeûne, d’après la parole du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) : « Celui qui vomit n’a pas à compenser le jeûne, et celui qui se fait vomir doit compenser le jeûne. »

Et parmi ceci : ce qui peut arriver au jeûneur comme retardement du ghusl (grandes ablutions ou bain rituel) jusqu’au fajr. Et ce qui peut arriver à certaines comme retardement du ghusl après les menstrues ou les lochies, jusqu’après le lever du fajr. Si la femme voit qu’elle est de nouveau en état de pureté avant le fajr, il lui est obligatoire de jeûner, et il n’y a pas de mal à retarder le ghusl jusqu’à l’arrivée du fajr, mais elle ne doit pas le retarder jusqu’au lever du soleil, au contraire elle doit se purifier et prier avant le lever du soleil. De même pour celui qui est état d’impureté majeure (après un rapport sexuel ou une éjaculation), il ne doit pas retarder le ghusl jusqu’après le lever du soleil, mais il doit se purifier et prier le fajr avant le lever du soleil. Et l’homme doit se presser de le faire afin de pouvoir accomplir la prière du fajr en commun.

Parmi les choses qui n’annulent pas le jeûne : La prise de sang et l’injection non nutritive, mais le fait de le repousser jusqu’à la nuit est prioritaire et meilleur, si cela est possible, d’après la parole du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) : « Laisse ce qui te jette dans le doute pour ce qui ne t’y jette pas. » Et sa parole : « Celui qui délaisse les ambiguïtés a préservé sa religion et son honneur. »

Parmi les choses dont le jugement échappe à certains : l’absence de quiétude dans la prière, qu’elle soit obligatoire ou surérogatoire, les hadiths authentiques du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) montrent que la quiétude est un pilier de la prière, sans laquelle la prière n’est pas valide. Et la quiétude est le calme (l’immobilité) dans la prière et le recueillement et l’absence d’empressement, jusqu’à ce que chaque vertèbre revienne à sa place. De nombreuses personnes prient pendant Ramadan la prière du Tarawih sans réfléchir (sur le sens des versets) et sans quiétude, au contraire ils picorent, et la prière accomplie de cette façon est nulle, et celui qui l’accomplit est pécheur et n’est pas récompensé.

De plus, parmi les choses dont le jugement peut échapper à certains : L’opinion de certains qu’il n’est pas permis de prier moins de vingt raka’at pour tarawih, et l’opinion de certains qu’il n’est pas permis de prier plus que onze ou treize raka’at, et toutes ces opinions sont déplacées, et elles sont une erreur qui contredit les preuves.

Les hadiths authentiques du messager d’Allah montrent qu’il y a une certaine largesse pour la prière de la nuit, il n’y a pas de limite définie qu’il n’est pas permis de dépasser. Au contraire, il a été authentifié que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) priait onze raka’at pendant la nuit, et il a pu en prier moins pendant Ramadan ou en dehors. Lorsqu’il a été interrogé sur la prière de la nuit, il a dit : « Priez-la paire par paire, et si l’un d’entre vous craint que le Subh n’arrive qu’il prie une raka’a qui rendra impair ce qu’il a prié. » (Rapporté par Boukhary et Mouslim)

Il n’a pas précisé un nombre de raka’at, ni pendant Ramadan ni en dehors. C’est pourquoi les compagnons, à l’époque de ‘Umar, ont parfois prié vingt-trois raka’at, et d’autres fois onze raka’at, tout ceci a été authentifié de ‘Umar et des compagnons à son époque.

Certains Salafs priaient pendant Ramadan trente-six raka’at et en ajoutaient trois pour le witr, d’autres priaient quarante et une raka’at. Shaykh Al-islam Ibn Taymiyyah et d’autres ont rapporté ceci des gens de science, et comme il l’a rappelé, il y a une certaine largesse dans cette question, et il a également rappelé qu’il est meilleur pour celui qui allonge la récitation, l’inclination et la prosternation, de réduire le nombre (de raka’at), et pour celui qui raccourcit la lecture, l’inclination et la prosternation, d’augmenter le nombre (de raka’at). Ceci est le sens de sa parole.

Celui qui médite sur la Sunna verra qu’il est meilleur de prier onze ou treize raka’at, pendant Ramadan ou en dehors, car c’est là que s’est arrêté l’acte du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) la plupart du temps. De même, c’est ce qui est moins contraignant pour les musulmans et plus proche du recueillement et de la quiétude. Il n’y a pas de mal à rajouter (dans le nombre de raka’at), cela n’est pas détestable, comme on a pu le voir.

Il est préférable, pour celui qui prie avec l’imam la prière de nuit de ramadan, qu’il ne s’en aille qu’avec l’imam, d’après la parole du prophète : « Si l’homme prie avec l’imam jusqu’à ce qu’il parte, on lui écrit la prière d’une nuit (entière). »

Il est légiféré à l’ensemble des musulmans de faire des efforts dans les différentes adorations dans ce mois béni parmi les prières surérogatoires, la lecture du Coran avec méditation et réflexion, l’augmentation dans le Tasbîh (dire Subhannallah (gloire à Allah)), Tahlîl (dire La ilaha illallah (il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allah), Tahmîd (dire Al-Hamdu lillah (louange à Allah), Takbîr (dire Allah Akbar (Allah est le plus grand)), la demande de pardon, les invocations légiférées, ordonner le bien, réprouver le mal, appeler à Allah Tout-Puissant, aider les pauvres et les indigents, faire des efforts dans l’obéissance aux parents, honorer les liens de parenté, s’occuper de son voisin, visiter le malade, et d’autres choses encore parmi les diverses bonnes actions. Ceci d’après la parole du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) citée précédemment : « Pendant ce mois, Allah observe votre concurrence dans l’accomplissement des bonnes actions et s’en vante auprès de Ses anges. Montrez à Allah lequel parmi vous est le meilleur en bonnes actions, et certes le perdant est celui qui est privé (pendant ce mois) de la miséricorde d’Allah. » Et d’après ce qu’on rapporte de lui : « Celui qui accomplit (pendant Ramadan) un acte parmi les actes de bien est comme celui qui a accompli une obligation en dehors (du mois de Ramadan), et celui qui accomplit une obligation est comme celui qui en accomplit soixante-dix en dehors (du mois de Ramadan). » Et sa parole dans le hadith authentique : « Une ‘Umra accomplie pendant Ramadan est comme (la récompense) d’un hajj –ou il a dit- d’un hajj en ma compagnie. »

Et les hadiths et les narrations qui montrent cet empressement et cette concurrence dans les différents types de bonnes actions pendant ce noble mois, sont nombreux.

Nous demandons à Allah qu’Il nous accorde, ainsi qu’à tous les musulmans, tout ce qu’il contient comme agrément, et qu’Il accepte notre jeûne et notre prière, et qu’Il améliore nos situations et nous fasse revenir des égarements des tentations, comme nous Lui demandons, gloire à Lui, qu’il améliore les gouverneurs des musulmans, et qu’Il réunisse leurs paroles sur la vérité, Il est certes Celui qui possède cela et Celui qui en est capable.

Wasalamu alaikoum wa rahmatullahi wa barakatuh

Source : Risâlatân Mawjizatân fi Az-Zakât wa As-Siyâm

Traduit par le site salafs.com et révisé par l’équipe d’islamhouse.

 

 


www.ka3bibnmalik.com

LOGO0

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 22:57

 

mouharram.jpg

 

Le musulman doit prendre connaissance de la valeur des mois sacrés et des périodes où les récompenses sont décuplées.

 

Empressez-vous mes chers frères et sœurs d'accomplir des bonnes œuvres pendant ces mois, car la durée de ces mois est comptée...

 

Voici un article concernant les mérites du Mois de Muharram :

Par l'équipe mukhlisun@gmail.com

 

th-copie-2.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voici un audio sur le même thème de notre frère Youssouf Abou Anas :

1227973961782836377Farmeral audio-icon.svg.med

 

 

 

 

 

 

 

Bonne lecture, et bonne écoute à tous !

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 21:46

ph
Traduction approximative de l'image :
"Ô toi qui prétend l'aimer, où es-tu dans sa sunnah ?"
Partager cet article
Repost0
29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 12:00
Partager cet article
Repost0
3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 12:00
Partager cet article
Repost0
31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 13:46
Partager cet article
Repost0
19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 23:00

 

ramadan9.jpg

 

Le jeûne du mois de Ramadan débutera Vendredi 20 Juillet,

qu'Allâh nous permette de le vivre pleinement, en nous éloignant des futilités et en nous faisant profiter au maximum de ses bienfaits et du privilège d'être présent pour l'accomplir.

Qu'Allâh nous fasse à tous miséricorde et nous aide à nous réformer pour que nous sortions de ce mois, plus pieux et rapprochés d'Allâh Le Très Haut.

 

 

Téléchargez le Dossier Spécial Ramadan

 

logo-telecharger.jpg

 

 

 

Téléchargez le Calendrier du musulman pendant le mois de Ramadan

 

logo-telecharger

 

 

Téléchargez le Ramadan expliqué aux enfants


thumb.php

 

ArrowPartie 1

ArrowPartie 2

ArrowPartie 3

ArrowPartie 4

ArrowPartie 5

 ArrowPartie 6 

ArrowPartie 7

 

 

Dossier d'activités pour les petits mouslims (en arabe)

 

logo-telecharger

 

Programme de Lecture du Coran pendant le mois de Ramadan

(objectif : le finir en un mois)

 

logo-telecharger

 

 

Conseils Pour le Mois de Ramadan

 

 

Cheikh Ibn Bâz



De ‘Abdul ‘Aziz Ibn Baz à celui qui le lira parmi les musulmans, qu’Allah fasse que j’emprunte, ainsi que les musulmans, le chemin de la foi, et qu’Il m’accorde, ainsi qu’à eux, la compréhension de la Sunna et du Coran. Amîne. Que la paix et la miséricorde d’Allah soient sur vous, ainsi que Sa bénédiction. Cela dit :

Ceci est conseil concis sur la vertu du jeûne et de la prière de la nuit du mois de Ramadan, et la vertu de s’empresser d’accomplir des œuvres pieuses, et un éclaircissement de quelques règles importantes qui pourraient échapper à certaines personnes.

Il a été authentifié du messager d’Allah (salallahu’ alayhi wasalam) qu’il annonçait à ses compagnons l’arrivée du mois de ramadan, et les informait que les portes de la miséricorde et du paradis restaient ouvertes pendant ce mois, que les portes de l’enfer étaient fermées et les diables enchaînés.

Il dit (salallahu’ alayhi wasalam) : « Lors de la première nuit de Ramadan, les portes du paradis s’ouvrent et on n’en ferme aucune, et les portes de l’enfer se ferment et on n’en ouvre aucune, et les diables sont enchaînés. Un héraut appelle : « ô toi qui veux le bien, avance, ô toi qui veux le mal, recule ». Allah a des affranchis de l’enfer. Et ceci, chaque nuit. »

Et il dit (salallahu’ alayhi wasalam) : « Le mois de ramadan vous est venu, mois de bénédiction de laquelle Allah vous couvre pendant celui-ci, la miséricorde descend, les péchés cessent et l’invocation est exaucée. Pendant ce mois, Allah observe votre concurrence dans l’accomplissement des bonnes actions et s’en vante auprès de Ses anges. Montrez à Allah lequel parmi est le meilleur en bonnes actions, et certes le perdant est celui qui est privé (pendant ce mois) de la miséricorde d’Allah. »

Et il dit (salallahu’ alayhi wasalam) : « Celui qui jeûne le mois de Ramadan avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés, et celui qui prie les nuits de Ramadan avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés, et celui qui prie la nuit d’Al-Qadr avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés. »

Et il dit (salallahu’ alayhi wasalam) : « Allah Tout Puissant dit : Toute (bonne) action du fils d’Adam est pour lui, elle est multipliée de dix à sept cents fois, sauf le jeûne, car Il est à Moi et c’est Moi qui le récompense. Il (le jeûneur) abandonne pour Moi ses désirs et sa nourriture. Le jeûneur possède deux joies : l’une lorsqu’il rompt le jeûne, l’autre lorsqu’il rencontre son Seigneur. Et certes, l’haleine du jeûneur est plus agréable auprès d’Allah que l’odeur du musc. »

Et les hadiths sur les vertus de Ramadan, de veiller ses nuits en prière et du jeûne sont très nombreux.

Il convient au croyant qu’il profite de cette occasion qu’Allah lui a accordée d’atteindre qui est le mois de Ramadan. Donc, qu’il s’empresse vers l’obéissance, s’éloigne des mauvaises actions et s’efforce d’accomplir ce qu’Allah lui a rendu obligatoire, surtout les cinq prières, car elles sont le pilier de l’islam et les obligations les plus importantes après les deux attestations. Il est obligatoire à chaque musulman et musulmane de les préserver et de les accomplir en leurs temps avec recueillement et quiétude.

De même, parmi les plus importantes obligations (de la prière), pour les hommes, est de les accomplir en commun dans les maisons d’Allah (les mosquées), dans lesquelles Allah a permis qu’on évoque Son nom, comme Il dit : « Et accomplissez la prière, et acquittez la Zakât, et inclinez-vous avec ceux qui s’inclinent » [sourate Al-Baqarah : 43]

« Soyez assidus aux prières et surtout la prière médiane ; et tenez-vous debout devant Allah, avec humilité »[sourate Al-Baqarah : 238]

« Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur prière, qui se détournent des futilités, qui s’acquittent de la Zakât, et qui préservent leurs sexes [de tout rapport], si ce n’est avec leurs épouses ou les esclaves qu’ils possèdent, car là vraiment, on ne peut les blâmer ; alors que ceux qui cherchent au-delà de ces limites sont des transgresseurs ; et ceux qui veillent à la sauvegarde des dépôts qui leur sont confiés et honorent leurs engagements, et ceux qui observent strictement leur prière. Ce sont eux les héritiers, qui hériteront le Paradis pour y demeurer éternellement » [sourate Al-Mu’minun : 1-11]

Et le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Le pacte entre nous et eux est la prière, celui qui l’abandonne a mécru. »

Et l’obligation la plus importante après la prière est l’acquittement de la zakat, Comme Allah Tout Puissant dit : « Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d’accomplir la prière et d’acquitter la Zakât. Et voilà la religion de droiture » [sourate Al-Bayyinah : 5]

« Accomplissez la prière, acquittez la Zakât et obéissez au messager, afin que vous ayez la miséricorde » [sourate An-Nur : 56]

Le Livre d’Allah et la Sunna de Son prophète montrent que celui qui ne s’acquitte pas de la zakat sur ses biens sera châtié pour cela le Jour de la Résurrection.

La chose la plus importante après la prière et la zakat est le jeûne du mois de Ramadan qui est un des cinq piliers de l’islam cités dans la parole du prophète : « L’islam est bâti sur cinq : l’attestation qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allah et que Muhammad est le messager d’Allah, l’accomplissement de la prière, l’acquittement de la Zakat, le jeûne de Ramadan et le pèlerinage. »

Il est obligatoire au musulman de préserver son jeûne et sa prière de nuit, de tout ce qu’Allah lui a interdit comme paroles et actes, car ce qui est visé par le jeûne est l’obéissance à Allah, prendre en haute considération les limites sacrées d’Allah, et l’effort de l’âme (Djihad annafss) contre ses passions dans l’obéissance à Son Maître, afin de la forger à la patience sur ce qu’Allah a interdit. Le but n’est pas seulement de délaisser la nourriture et la boisson et toute autre chose qui annule le jeûne, ainsi il a été authentifié, que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Le jeûne est un bouclier (jounnah), si l’un de vous jeûne qu’il ne tienne pas de propos obscènes et ne crie pas, et si quelqu’un l’insulte ou l’importune, qu’il dise : je suis en état de jeûne. » Et il a été authentifié qu’il a dit : « Celui qui ne laisse pas le mensonge et sa pratique et l’ignorance, Allah n’a pas besoin qu’il délaisse sa nourriture et sa boisson. »


On sait d’après ces textes et d’autres que le jeûneur doit prendre garde à tout ce qu’Allah lui a interdit et préserver tout ce qu’Allah lui a rendu obligatoire. De cette façon, on espère pour lui le pardon, l’affranchissement du feu et l’acceptation de son jeûne et de sa prière de nuit.

Et il est des choses qui peuvent échapper à certains, parmi lesquelles :

Il est obligatoire au musulman de jeûner avec foi et espoir en la récompense, non par ostentation, ni par suivi des gens, de sa famille et du pays. Mais il faut que ce qui l’amène au jeûne soit sa foi qu’Allah le lui a rendu obligatoire, et qu’il espère la récompense auprès de son Seigneur pour cela. De même pour la prière de nuit du mois de Ramadan, le musulman doit l’accomplir avec foi et en espérant la récompense de son Seigneur, pas pour une autre raison. C’est pour cela que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Celui qui jeûne le mois de Ramadan avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés, et celui qui prie les nuits de Ramadan avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés, et celui qui prie la nuit d’Al-Qadr avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés. »

Et parmi les règles qui peuvent échapper à certains :

Ce qui peut atteindre le jeûneur comme blessure, saignement de nez, vomissement ou remontées gastriques involontaires, etc., toutes ces choses n’annulent pas le jeûne, par contre, pour celui qui s’est fait vomir, cela annule son jeûne, d’après la parole du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) : « Celui qui vomit n’a pas à compenser le jeûne, et celui qui se fait vomir doit compenser le jeûne. »

Et parmi ceci : ce qui peut arriver au jeûneur comme retardement du ghusl (grandes ablutions ou bain rituel) jusqu’au fajr. Et ce qui peut arriver à certaines comme retardement du ghusl après les menstrues ou les lochies, jusqu’après le lever du fajr. Si la femme voit qu’elle est de nouveau en état de pureté avant le fajr, il lui est obligatoire de jeûner, et il n’y a pas de mal à retarder le ghusl jusqu’à l’arrivée du fajr, mais elle ne doit pas le retarder jusqu’au lever du soleil, au contraire elle doit se purifier et prier avant le lever du soleil. De même pour celui qui est état d’impureté majeure (après un rapport sexuel ou une éjaculation), il ne doit pas retarder le ghusl jusqu’après le lever du soleil, mais il doit se purifier et prier le fajr avant le lever du soleil. Et l’homme doit se presser de le faire afin de pouvoir accomplir la prière du fajr en commun.

Parmi les choses qui n’annulent pas le jeûne : La prise de sang et l’injection non nutritive, mais le fait de le repousser jusqu’à la nuit est prioritaire et meilleur, si cela est possible, d’après la parole du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) : « Laisse ce qui te jette dans le doute pour ce qui ne t’y jette pas. » Et sa parole : « Celui qui délaisse les ambiguïtés a préservé sa religion et son honneur. »

Parmi les choses dont le jugement échappe à certains : l’absence de quiétude dans la prière, qu’elle soit obligatoire ou surérogatoire, les hadiths authentiques du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) montrent que la quiétude est un pilier de la prière, sans laquelle la prière n’est pas valide. Et la quiétude est le calme (l’immobilité) dans la prière et le recueillement et l’absence d’empressement, jusqu’à ce que chaque vertèbre revienne à sa place. De nombreuses personnes prient pendant Ramadan la prière du Tarawih sans réfléchir (sur le sens des versets) et sans quiétude, au contraire ils picorent, et la prière accomplie de cette façon est nulle, et celui qui l’accomplit est pécheur et n’est pas récompensé.

De plus, parmi les choses dont le jugement peut échapper à certains : L’opinion de certains qu’il n’est pas permis de prier moins de vingt raka’at pour tarawih, et l’opinion de certains qu’il n’est pas permis de prier plus que onze ou treize raka’at, et toutes ces opinions sont déplacées, et elles sont une erreur qui contredit les preuves.

Les hadiths authentiques du messager d’Allah montrent qu’il y a une certaine largesse pour la prière de la nuit, il n’y a pas de limite définie qu’il n’est pas permis de dépasser. Au contraire, il a été authentifié que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) priait onze raka’at pendant la nuit, et il a pu en prier moins pendant Ramadan ou en dehors. Lorsqu’il a été interrogé sur la prière de la nuit, il a dit : « Priez-la paire par paire, et si l’un d’entre vous craint que le Subh n’arrive qu’il prie une raka’a qui rendra impair ce qu’il a prié. » (Rapporté par Boukhary et Mouslim)

Il n’a pas précisé un nombre de raka’at, ni pendant Ramadan ni en dehors. C’est pourquoi les compagnons, à l’époque de ‘Umar, ont parfois prié vingt-trois raka’at, et d’autres fois onze raka’at, tout ceci a été authentifié de ‘Umar et des compagnons à son époque.

Certains Salafs priaient pendant Ramadan trente-six raka’at et en ajoutaient trois pour le witr, d’autres priaient quarante et une raka’at. Shaykh Al-islam Ibn Taymiyyah et d’autres ont rapporté ceci des gens de science, et comme il l’a rappelé, il y a une certaine largesse dans cette question, et il a également rappelé qu’il est meilleur pour celui qui allonge la récitation, l’inclination et la prosternation, de réduire le nombre (de raka’at), et pour celui qui raccourcit la lecture, l’inclination et la prosternation, d’augmenter le nombre (de raka’at). Ceci est le sens de sa parole.

Celui qui médite sur la Sunna verra qu’il est meilleur de prier onze ou treize raka’at, pendant Ramadan ou en dehors, car c’est là que s’est arrêté l’acte du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) la plupart du temps. De même, c’est ce qui est moins contraignant pour les musulmans et plus proche du recueillement et de la quiétude. Il n’y a pas de mal à rajouter (dans le nombre de raka’at), cela n’est pas détestable, comme on a pu le voir.

Il est préférable, pour celui qui prie avec l’imam la prière de nuit de ramadan, qu’il ne s’en aille qu’avec l’imam, d’après la parole du prophète : « Si l’homme prie avec l’imam jusqu’à ce qu’il parte, on lui écrit la prière d’une nuit (entière). »

Il est légiféré à l’ensemble des musulmans de faire des efforts dans les différentes adorations dans ce mois béni parmi les prières surérogatoires, la lecture du Coran avec méditation et réflexion, l’augmentation dans le Tasbîh (dire Subhannallah (gloire à Allah)), Tahlîl (dire La ilaha illallah (il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allah), Tahmîd (dire Al-Hamdu lillah (louange à Allah), Takbîr (dire Allah Akbar (Allah est le plus grand)), la demande de pardon, les invocations légiférées, ordonner le bien, réprouver le mal, appeler à Allah Tout-Puissant, aider les pauvres et les indigents, faire des efforts dans l’obéissance aux parents, honorer les liens de parenté, s’occuper de son voisin, visiter le malade, et d’autres choses encore parmi les diverses bonnes actions. Ceci d’après la parole du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) citée précédemment : « Pendant ce mois, Allah observe votre concurrence dans l’accomplissement des bonnes actions et s’en vante auprès de Ses anges. Montrez à Allah lequel parmi vous est le meilleur en bonnes actions, et certes le perdant est celui qui est privé (pendant ce mois) de la miséricorde d’Allah. » Et d’après ce qu’on rapporte de lui : « Celui qui accomplit (pendant Ramadan) un acte parmi les actes de bien est comme celui qui a accompli une obligation en dehors (du mois de Ramadan), et celui qui accomplit une obligation est comme celui qui en accomplit soixante-dix en dehors (du mois de Ramadan). » Et sa parole dans le hadith authentique : « Une ‘Umra accomplie pendant Ramadan est comme (la récompense) d’un hajj –ou il a dit- d’un hajj en ma compagnie. »

Et les hadiths et les narrations qui montrent cet empressement et cette concurrence dans les différents types de bonnes actions pendant ce noble mois, sont nombreux.

Nous demandons à Allah qu’Il nous accorde, ainsi qu’à tous les musulmans, tout ce qu’il contient comme agrément, et qu’Il accepte notre jeûne et notre prière, et qu’Il améliore nos situations et nous fasse revenir des égarements des tentations, comme nous Lui demandons, gloire à Lui, qu’il améliore les gouverneurs des musulmans, et qu’Il réunisse leurs paroles sur la vérité, Il est certes Celui qui possède cela et Celui qui en est capable.

Wasalamu alaikoum wa rahmatullahi wa barakatuh

Source : Risâlatân Mawjizatân fi Az-Zakât wa As-Siyâm

Traduit par le site salafs.com et révisé par l’équipe d’islamhouse.

 

 


www.ka3bibnmalik.com

LOGO0

Partager cet article
Repost0